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Affirmons nos libertés !

lundi 27 septembre 2010

Il y a racisme et racisme

Un document circule sur le net, et vous l'avez peut-être reçu, qui reprend un article paru en décembre 2005 sur le blog de François Michel Gonnot, député de l'Oise. Pourquoi cet article réapparait-il encore près de cinq ans plus tard ? Déjà en novembre 2009, le même François Michel Gonnot s'interrogeait, et rappelait en plein débat sur l'identité nationale que lui et 153 autres parlementaires (excusez du peu) avaient sommé à l'époque (en 2005) le ministre de la justice d'alors, Pascal Clément, d'engager des poursuites judiciares. A ce jour encore, cette supplique de plus de 150 élus de la République est restée lettre morte de la part des Gardes des Sceaux successifs...

De quoi s'agit-il ? Ce groupe de députés s'inquiétait déjà, en 2005, de propos qu'ils jugeaient inacceptables tenus dans leurs "oeuvres" (!?...) par de nombreux rappeurs à l'encontre de la France et des Français. A lire, en annexe ci-dessous, quelques exemples choisis.

Déjà en 2005, le caractère raciste et le contenu agressif de ces textes, écrits et "interprêtés" par des "artistes" le plus souvent issus de l'immigration, avaient alerté ce groupe de parlementaires, qui avaient cru de leur devoir de réagir.

Aujourd'hui, cinq ans plus tard, et alors que RIEN n'a été fait, ni par le ministère de la Justice, ni par le ministère de la Culture, ni par la Halde (ce triste "machin" qui, décidément, n'est bon qu'à chercher des noises aux honnêtes gens, mais même pas à remplir son rôle quand il s'agit de combattre les VRAIES discriminations et insultes raciales), force est de constater que la situation a encore empiré.

En France aujourd'hui, on s'ingénie à pourchasser le moindre propos jugé raciste ou xénophobe, le plus souvent abusivement, dans la bouche de, comme aurait dit Coluche, les "Français bien blancs". Mais des propos injurieux à l'égard des mêmes Français visés en tant que tels, tenus par des Etrangers et donc, éthymologiquement, des propos xénophobes, restent ignorés de ces mêmes Autorités qui poursuivent les premiers.

Et ce n'est pas spécifique aux rappeurs dont parlait le député Gonnot. La bienpensance et le politiquement correct qui se sont érigés depuis quelques années en "loi au-dessus des lois", interdisent à tout Français d'exprimer la moindre opinion un tant soit peu négative à l'égard de quiconque présente une quelconque "différence", ou à l'égard de tout ressortissant d'une "minorité". Mais tout individu "différent" ou "minoritaire" est, lui, autorisé, par le même consensus mou, à insulter et à conspuer le pays qui l'accueille et ses ressortissants, sans encourir le moindre risque de poursuite, ni même d'une quelconque vaindicte. Cette attitude est proprement suicidaire et doit être dénoncée...

Pour en revenir aux rappeurs et à leurs "oeuvres" lamentables, le problème dépasse de très loin ma critique habituelle de la tendance qui consiste à se foutre comme d’une guigne de la culture occidentale, et française en particulier, qu’on ne défend plus du tout, et même qu’on démolit « par omission » en laissant faire et en laissant dire. La repentance, par exemple, est un poison distillé goutte à goutte, et qui tue à petit feu notre civilisation. Mais, je le répète, le problème qui nous occupe là dépasse de très loin cette problématique : il s’agit non seulement de se taire, mais encore souvent de financer, par le jeu d’aides diverses et variées à la création « artistique », des « œuvres » qui nous crachent dessus en prêchant la mort de la France et des Français au profit d’une philosophie moyenâgeuse, en retard historiquement de sept siècles sur le christianisme, et qui veut s’imposer ici.

L’islam est au cœur de tous ces pamphlets, même quand ce n’est pas explicité. Or, l’islam n’est pas seulement une religion, mais un mode de vie sociétale, une loi « d’ordre divin » qui entend s’imposer au-dessus des lois temporelles, y compris en Occident, et en France en particulier. Le but avoué est d’imposer la charia. Réagir contre ça, ce n’est donc pas seulement défendre notre culture, pas seulement lutter contre des insultes verbales à notre encontre, mais tout bonnement défendre notre civilisation contre un envahisseur bien plus perfide qu’une classique armée de soldats…

Je suis pour la liberté de pensée, et donc pour la liberté de croyance et d’exercice de tous les cultes (à condition que ce soit dans le domaine privé, et que ça n’interfère en rien dans la vie publique). En cela, je ne combats pas la religion musulmane quand elle ne s’oppose pas à la liberté ni aux us et coutumes des non musulmans. Mais je m’oppose, et je considère qu’il faut absolument s’opposer, avec la plus grande fermeté, au rite islamique et au « bourrage de crâne » organisé par beaucoup de Musulmans, aidés par leurs « dhimmis modernes » : tous ceux qui se taisent et laissent faire en silence.

Peut-être, dans ces rappeurs-là, s’en trouve-t-il qui n’ont pas conscience de servir la cause de l’islamisme conquérant. Ils le font cependant, et de manière efficace. Il est inadmissible de les laisser faire, et encore plus de les y aider en aidant leurs productions par nos impôts…

Il y a racisme et racisme. Il y a le racisme ordinaire, exécrable sans doute, condamnable certainement, et qu'il faut en tous cas dénoncer, de certains de nos compatriotes envers les immigrés et leurs descendants. Il y a aussi le racisme de certains de ces immigrés envers nous-mêmes. Celui-là n'est pas moins exécrable ni moins condamnable. Il représente de plus un danger mortel pour notre culture et notre mode de vie. A ce titre, il doit être poursuivi avec beaucoup plus de vigueur que le premier...

Annexe : Extraits choisis

- Le groupe 113 :
                        J' crie tout haut : " J'baise votre nation "
                        On remballe et on leur pète leur fion.
                        Faut pas qu'y ait une bavure ou dans la ville ça va péter,
                        Du commissaire au stagiaire: tous détestés !
                        A la moindre occasion, dès qu' tu l' peux, faut les baiser.
                        Bats les couilles les porcs qui représentent l'ordre en France.

- Le groupe Sniper :
                 Extraits de leur chanson "J'aime pas" :
                                  J'aime pas ce pays la France et le latin, son système son baratin.

                 Extrait de leur chanson "J'aime pas" :
                                 J'aime pas ce pays la France et le latin, son système son baratin.
       Extraits de leur chanson "La France" :
                        Pour mission exterminer les ministres et les fachos
                        La France est une garce et on s'est fait trahir
                        On nique la France sous une tendance de musique populaire
                        Les frères sont armés jusqu'aux dents, tous prêts à faire la guerre
                        Faudrait changer les lois et pouvoir voir Bientôt à l'Élysée des arabes et des noirs au pouvoir. Faut que ça pète !
                        Frère, je lance un appel, on est là pour tous niquer
                        La France aux français, tant qu' j 'y serai, ça serait impossible.
                        Leur laisser des traces et des séquelles avant de crever. Faut leur en faire baver la seule chose qu'ils ont méritée.
                        T'façon j'ai plus rien à perdre, j'aimerais les faire pendre. Mon seul souhait désormais est de nous voir les envahir. Ils canalisent la révolte pour éviter la guerre civile.

- Salif, extrait d'une de ses écrits :
                        Allez-y, lâchez les pitts, cassez les vitres, quoi Rien à foutre, d' façon en face c'est des flics.
                        C'est U.N.I.T.Y., renoi, rebeu, babtou, tway
                        Mais si on veut contrôler Paris, tu sais que ça sera tous ensemble.
                        Ca y est les pitts sont lâchés, les villes sont à chier, les vitres sont cassées,
                        Les keufs sont lynchés, enfin, ça soulage, Faut que Paris crame.
                        On redémarre la guillotine, pire qu'à Djibouti. La France pète,
                        J'espère que t'as capté le concept.

- Ministère Amer, extrait de la chanson "Flirt avec le meurtre" :
                        J'aimerais voir brûler Panam au napalm sous les flammes façon Vietnam tandis que ceux de ton espèce galopent où 24 heures par jour et 7 jours par semaine.
                        J'ai envie de dégainer sur des f.a.c.e.s d.e c.r.a.i.e ,dommage (....) que ta mère ne t'ait rien dit sur ce putain de pays, me retirer ma carte d'identité,
                        Avec laquelle je me suis plusieurs fois torché.

-Smala :
              Extrait de la chanson "meurtre légal" :
                        Quand le macro prend le micro, c'est pour niquer la France guerre raciale,
                        guerre fatale oil pour oil, dent pour dent organisation radicale,
                        par tous les moyens il faut leur niquer leurs mères Gouers (Français)
                        c'est toi qui perd. Flippe pour ta femme tes enfants pour ta race.
                        On s'est installé ici c'est vous qu'on va mettre dehors
                        Extrait de la chanson "Du miel les abeilles"
                                 La France est un pays de putes Mafia etc , je suis fier d'être rebeu. J'peux pas trahir mon couscous au lait caillé.
                                 J'ai passé toute ma jeunesse à racaille (...)
                                 Comme le gros Nacine, le gros Nordine, mes potos
                                 Les Algériens, danger ils ont du mal à nous gérer
                                 Les Algériens, danger le passé on l'a mal digéré
- Lunatic :
                     Extraits de leur chanson "Temps mort" :
                        ALLAH à Toi seul l'homme doit toute son adoration, les vrais savent.
                        On a pas oublié, l'or que le pape porte au cou est celui qui nous a été pillé.
                        Allo c'est B2O encore en chien d'chiennes, les hyènes ressentent la tumeur et moi j' suis d'humeur palestinienne.
                        Qui veut la paix, prépare la guerre, j' te l' rapelle.
                        Vote pour emmener les porcs à la morgue,
                        Eh négro ! C'est l'heure d' manger,
                        Brûler leur sperme enéchantillons, souder leurs chattes
                        J'suis pas le bienvenu, mais j' suis là,(...),
                        J' suis venu manger et chier là.
                        Quand j'vois la France les jambes écartées j' l' encule sans huile.
                         Zont dévalisé l'Afrique... J'vais piller la France Tu m' dis "la France un pays libre" (...) attends-toi à bouffer du calibre. J'rêve de loger dans la tête d'un flic une balle de G.L.O.C.K.
                     Extraits de leur chanson "Mauvais Oeil" :
                        Les colons nous l'ont mis profond. A l'envers on va leur faire,
                        On est venu récupérer notre dû
                        Dans vos rues on va faire couler votre pu
                        Attends toi à plus d'un attentat
                        Ici en France, loin des ambiances "pétard" 14 juillet
                        Microphone ouvert et nos actions s'amorcent féroces
                        A.L.I., Booba, Lunatic, Hauts de seine, on te saigne.
           Extraits de leur chanson "Guerre/Jihad" :
                        On repartira avec leur argent, leur sang et leurs pes-sa (sapes=fringues)
                        La France n'est pas territoire neutre.
                        Mes troupes sont mobilisées
                        Ils ont leurs paradis fiscaux
                        Fauton impose nos lieux de non-droits
                        Et si c'est ça qu'ils veulent on va s'armer et s'entourer d'Khos
                      Extraits de leur chanson "Islam" :
                        Mains on reste pratiquants, délinquants
                        Nos psaumes récitées
                        Par nos mômes de cité à cité.
                        Nique la justice
                        Y'a qu' dieu qui peut me juger
                        Rien qu' j' dors plus, sur cette terre de colons impurs
                        L pour ma Loi suprême représentée par le Iislam.
            Extraits de leur chanson "Violence/délinquance" :
                        J'aime voir des CRS morts
                        J'aime les pin-pon, suivis d'explosions et des pompiers
                        Un jour j' te souris, Un jour j' te crève
                        J'perds mon temps à m' dire qu' j' finirais bien par leur tirer d' ssus
Lunatic dans la violence incite, extraits de leur chanson "Racisme" :
                        Et si ma haine diminue C'est qu' les porcs sont morts et qui m' reste plus qu' dix minutes.
                        On met leurs femmes sans dessous. Mais attention y'a tension quand j' vois un porc chez moi.
                        A rien apprendre sauf que les porcs sont à pendre.
            Extraits de leur chanson "l'Effort de Paix" :
                        J'suis venu en paix, pour faire la guerre aux bâtards....
                        Chante pour que les porcs rampent ....
                        J' leur veux la guerre, donc laisse-moi en paix frère...
                        On vend du shit aux blancs...

Le scandale des dépenses communales

Je ne résiste pas à l'envie de relayer ici l'excellent article de mon ami Aymeric Pontier sur la gestion des finances publiques locales dans ce pays.

C'est là une excellente illustration, parfaitement documentée et donc incontestable, de ce que j'écrivais le 22 mai dernier.

Je vous recommande particulièrement l'examen de son tableau de synthèse, et si vous en avez le courage, la lecture du rapport 2010 de l’Observatoire des Finances Locales.

Quand on entend parler à tort et à travers de "rigueur" et de "rabottage de niches", ça laisse quand même rêveur de lire des chiffres aussi "abracadabrantesques" sur la gestion de notre argent par ceux que nous avons notamment élus pour en faire bon usage...

vendredi 17 septembre 2010

Vox clamantis in deserto

Les foudres de la Commission Européenne s'abattent sur le gouvernement français et sur le Président, omniprésent et donc réputé inspirateur universel de la politique gouvernementale. Hier encore, une verte altercation aurait opposé Nicolas Sarkozy au Président de la commission, Emmanuel Barroso, au cours d'un "repas de travail". Le travail diplomatique entrepris par François Fillion la veille n'aura donc servi à rien, sauf peut-être à provoquer les "excuses" de la Commissaire à la justice, Viviane Reding, qui avait comparé les expulsions de Roms aux déportations de Juifs par Hitler pendant la seconde guerre mondiale. Mais ces excuses n'ont ensuite été évoquées par Barroso que pour dire que "d'aucuns devraient s'en inspirer", allusion à peine voilée à "l'arrogance" de Nicolas Sarkozy, qui avait taxé l'intervention de madame Reding "d'injure". Sarkozy a proclamé haut et fort que la France allait continuer à démenteler les camps illicites sur son territoire, "quels que soient ceux qui s'y trouvent". Il a, de mon point de vue, tout à fait raison...

La libre circulation des personnes et des biens dans l'espace européen est une bonne chose. Elle ne doit cependant pas dédouaner quiconque des obligations légales en vigueur sur le territoire où il se trouve. Un étranger en situation irrégullère, qu'il soit ressortissant d'un pays de l'Union ou qu'il ne le soit pas, reste un clandestin, et sa présence reste illégale. Ce qui est vrai pour un Africain ou un Asiatique l'est également pour un Roumain ou un Bulgare. Et la France, comme d'ailleurs n'importe quel autre pays, n'est absolument pas tenue d'accepter des comportements illégaux de la part de quelque individu que ce soit, Européen ou pas...

L'autre aspect de cette polémique est le caractère soit-disant "raciste" des expulsions. Les Roms sont effet une catégorie de personnes (on n'a plus le droit d'employer le mot "race" sans se faire insulter) originaires du sous-continent indien et qui ont essaimé dans toute l'Europe. On les désigne en France sous plusieurs appellations : Gitans, Tsiganes, Manouches, Romanichels, Bohémiens... Ils font partie des "gens du voyage", c'est à dire des populations généralement non sédentaires, même ces derniers ne sont pas exclusivement des Roms.

De ce fait, les antiracistes de tous poils stigmatisent les démentèlements de leurs camps illégaux, et leur expulsion, au seul motif de leur appartenance ethnique. Comme je l'ai déjà dit ici, l'idéologie antiraciste conduit mécaniquement à un racisme "à l'envers". On est en plein dedans...

Je viens justement de participer à une discussion intéressante avec plusieurs amis, au sujet de ce problème du racisme. Nous n'étions pas tous d'accord au départ, et nous avons encore quelques points de divergeance, mais cette discussion m'a permis de faire le point sur ma propre perception du sujet, et je voudrais résumer ici "ce que je crois" dans ce domaine.

Tout d'abord, et contrairement à une désinformation appuyée, y compris de la part de quelques "scientifiques", il est indéniable que les races humaines sont un état de fait biologique. Les différences physiques évidentes entre un Africain, un Asiatique, un Nord Américain, un Indien, un Européen, n'ont rien de subjectives. Au premier coup d'oeil, force est de constater qu'ils sont radicalement différents. De même que chez nos amis canins, on reconnaît facilement un caniche d'un lévrier, avec leurs caractéristiques propres, on reconnaît facilement chez les Humains un Indo-Européen d'un Caraïbe, avec pour eux aussi leurs caractéristiques propres. Il n'y a rien d'insultant pour quiconque à le dire !

Ensuite, dire qu'il existe des inégalités entre les races, que les unes sont supérieures aux autres, voire que la "race blanche" est supérieure à toutes les autres, est une idiotie. Il existe manifestement des inégalités, possiblement énormes, entre les individus, mais toutes races confondues. Rien ne permet objectivement d'affirmer qu'un individu est plus intelligent, plus habible, plus fort, plus grand, plus beau, que sais-je, simplement parce qu'il est blanc ou noir, ou jaune, ou rouge. Un Noir peut être un géni ou un sombre crétin, et un Blanc de la même façon. Mais ce n'est surtout pas parce qu'il est un Noir ou parce qu'il est un Blanc !...

Autre chose : l'appartenance ethnique n'enferme absolument pas l'individu dans des comportements ou des raisonnements prédéfinis (déterminisme racial). Toute tentative de dépeindre un individu et ses capacités en fonction de sa race est donc une hérésie.

Bien plus que leurs origines ethniques, ce qui différencie les individus est dû surtout au contexte dans lequel vit le groupe auquel ils appartiennent depuis des générations, à leurs us et coutumes, à leurs croyances, à leur mode de vie, c'est à dire à leur culture.

En matière politique, l'égalité entre les races n'a donc aucun sens, et la recherche d'une égalité de fait entre les individus est imparablement vouée à l'échec. Seule l'égalité en droits doit être une règle absolue et ce, quelle que soit la race.

La coexistence entre plusieurs races au sein d'une même société (société multiraciale) est tout à fait concevable, alors que la coexistence de plusieurs cultures (société multiculturelle) s'avère à la fois dangereuse et irréaliste. L'harmonie et la paix sociales ne se conçoivent que si chacun respecte la liberté de l'autre. Or, des cultures par trop différentes peuvent s'avérer antagonistes au point de provoquer des conflits majeurs, et le repli sur soi de chaque groupe culturel (communautarisme). Il faut donc poser pour principe l'obligation pour les populations immigrées du respect scrupuleux de la culture du pays d'accueil, si nécessaire par l'abandon total de certains de leurs propres comportements. Il peut naturellement arriver que ce principe soit inacceptable pour certains "arrivants". Dans ce cas, la conséquence logique doit être le retour. Le constat de l'impossibilité de leur intégration n'est pas une prise de position raciste ou xénophobe. C'est un état de fait.

On m'a opposé que séparer la culture et la race serait complètement artificiel au motif que les deux sont transmis par les parents, et que sa propre apparence conduirait un individu à se comporter comme ceux qui lui ressemblent (pour faire vite). Dans la même phrase, mon contradicteur a cependant admis que les enfants adoptés, par exemple des enfants noirs élevés en France par des Blancs, s'assimilaient très bien culturellement. C'est bien pour moi la preuve que la culture a bien plus de poids que l'origine ethnique.

Autre chose : le nombre. Il semble très difficile de réussir l'intégration d'une nombreuse population exogène et culturellement différente du pays d'acceuil. En effet, les modifications comportementales nécessaires à une bonne intégration, dont je viens de parler, paraissent forcément, dans ce cas, bien plus contraignantes à cause du nombre. A l'extrême limite, c'est le groupe le plus nombreux qui pensera "naturel" que ce soit l'autre qui s'adapte. Et c'est bien la preuve du danger important pour la culture locale, d'une immigration massive en provenance de pays culturellement différents. Là encore, ce n'est pas du racisme mais la simple constatation d'un état de fait.

Dernière chose : dans les composantes de la culture, un point très important est la religion. Ici, on touche à un point particulièrement sensible. La laïcité, notion franco française à la base, professe que le pouvoir politique n'a pas à se préoccuper des croyances religieuses, qu'il ne doit se mêler d'aucune religion pour n'avoir à en léser ni à en privilégier aucune, et que notamment il ne doit participer au financement d'aucune. Il va de soi que je suis en complet accord avec ce précepte : les croyances religieuses sont d'ordre totalement privé, et ne doivent en aucune manière interférer dans la vie publique.

Corolairement, l'observation par les individus des préceptes de leur propre religion ne doit en rien influer sur leur comportement citoyen, et en particulier ne doit en aucune manière influencer le respect des lois républicaines. Nous vivons dans un pays, la France, de tradition chrétienne, et beaucoup de ses lois et de ses habitudes culturelles sont inspirées de facto par le christianisme. Il en résulte que certaines autres religions, en conflit millénaire avec lui, induisent des comportements culturels en désaccord, voire en contradiction, avec la culture française.

Je pense bien évidemment, en priorité, à l'islam. Or, la France est depuis plusieurs décennies l'objet d'une immigration nombreuse en provenance de pays musulmans, en raison notamment de son passé colonial. La première évidence est que les Musulmans ont l'obligation, comme tous les autres, de vivre leur religion sans qu'elle interfère avec leurs comportements de citoyens. Mais l'islam a cette particularité de n'être pas seulement une religion au sens où l'Occident chrétien l'entend, mais est aussi (surtout ?) une liste de préceptes, un cadre juridique, une loi (la charia). Les Musulmans ont l'obligation coranique d'appliquer la charia où qu'ils se trouvent, et cette charia est en bien des points contraire aux principes de liberté et d'égalité (notamment entre les sexes) défendus par notre propre civilisation. D'où une difficulté majeure dans l'intégration des populations musulmanes dans notre pays. On n'est pas loin de l'impossibilité dont je parlais plus haut. Et quand c'est effectivement le cas, la reconduite dans le pays d'origine devrait être la règle.

Force est de constater que ce principe n'est pas appliqué, et que, loin de là, on a accepté et on accepte encore des comportements totalement inacceptables. Plus encore : on accorde "généreusement" la nationalité française sans retenue, ce qui fait que l'on se prive de la possibilité d'expulser les fautifs. Et les enfants de ces Français "de papier" (s'ils l'étaient de coeur, ils s'intégreraient, n'est-ce pas ?), qui sont bien entendu français eux-mêmes, perpétuent naturellement le comportement de leurs parents, ce qui rend le problème quasi insoluble. A moins d'appliquer strictement et sévèrement les lois répressives qui sont sensées sanctionner les actes répréhensibles, à défaut d'une expulsion rendue impossible par l'octroi inconsidéré de la nationalité.

Mais en écrivant celà, je vais, une fois de plus, passer pour un dangereux extrémiste raciste et xénophobe, car je défends là une opinion à contre-courant du laxisme idéologique et culturel qui est la marque de notre société permissive et en voie de déliquescence. Et j'ai le sentiment, une fois de plus, de prêcher dans le désert...

jeudi 9 septembre 2010

Economie publique et courage politique.

De la radio à la télévision et à la blogosphère, des quotidiens aux éditorialistes des hebdomadaires, tout ce qui compte dans la presse et sur le net, c'est à dire tout ce qui existe pour l'opinion, est totalement aveuglé par une seule chose : pas même la réforme des retraites, mais seulement l'un de ses avatars, à savoir le bras de fer entre le gouvernement (ou plutôt le président) et les syndicats. Avec, en prime, des sondages récurents où l'on "apprend" (comme si ce n'était pas une évidence) que les Français sont contre la réforme, et que leur souhait est de maintenir l'âge de départ à 60 ans, l'âge du taux plein à 65 ans, les cotisations à leur niveau actuel, les pensions à un niveau plus élevé, et donc le déficit du système à son maximum. Enfin, le beurre et l'argent du beurre. Comme toujours. Tout ça n'est pas explicite dans les sondages ni dans les micro-trottoirs, mais il suffit de savoir lire entre les lignes : l'habitude d'un état qui distribue des subsides à guichet ouvert depuis des décennies est ancrée dans les esprits, et toute vélléité de redresser les finances publiques est reçue comme une incongruïté, et est de nature à faire descendre le bon peuple dans la rue sur un claquement de doigts des syndicats, parfaitement représentatifs de 8 % environ des "travailleurs", et donc totalement légitimes pour foutre un b... à répétition dans 100 % de la société et de l'activité économique... On a l'habitude, pas de quoi en faire un billet ici.

Concernant le système des retraites, j'ai déjà expliqué ma position, et je n'y reviendrai donc pas.

Mais le déficit de la branche "vieillesse" de la Sécu n'est qu'un aspect d'un problème encore beaucoup plus grave, encore beaucoup plus sensible, encore beaucoup plus difficile à régler tant que l'on ne changera pas de philosophie dans la conduite des affaires de ce pays, et c'est de ça que je voudrais parler aujourd'hui. J'ai nommé la gestion des finances publiques.

Je commencerai par énoncer un principe qui, selon moi, devrait être inscrit dans la loi fondamentale, et qui devrait en tout cas demeurer à l'esprit de tout responsable politique, à quelque niveau qu'il se trouve dans l'organigramme tentaculaire de l'administration du pays :

"Le produit des prélèvement obligatoires, impôts, taxes, cotisations dites sociales, n'appartient pas au pouvoir politique ni à l'administration, qui n'en sont que les dépositaires et les comptables. Il appartient aux citoyens, qui leur en confient le bon usage du fait de leurs fonctions. Tout dévoiement d'argent public à d'autres fins que l'exercice strict des devoirs inhérents à ces fonctions doit donc être considéré comme un détournement de fonds au préjudice de la Nation, et a vocation à être puni comme tel".

L'application de ce principe, qui confèrerait enfin un caractère quasi sacré aux fonds publics, suffirait à lui seul à éponger, soyons-en sûr, au moins la moitié du déficit budgétaire de la France. Les gaspillages sont régulièrement dénoncés par la Cour des Comptes, institution dont tout le monde se fout royalement et dont le rapport annuel reste sempiternellement lettre morte. Si l'on donnait enfin à cette juridiction les pouvoirs qui devraient être les siens, cela rapporterait indirectement au budget de l'état et à celui des collectivités locales bien plus qu'un "rabotage" hasardeux et tout en trompe-l'oeil de quelques "niches fiscales".

Bien que la comparaison soit difficile d'un pays à l'autre, la France reste la championne des prélèvements obligatoires en pourcentage du Produit Intérieur Brut, c'est à dire de la production de richesses nationale. Ce qui ne l'empêche pas d'être simultanément la championne en termes de déficit budgétaire par habitant. Cette situation inacceptable et intenable a de nombreuses causes et est bien la preuve par 9 d'une politique irresponsable à plusieurs niveaux.

Je ne vais pas me lancer dans une analyse fastidieuse des postes de dépenses et de l'examen de leur bienfondé. D'autres le font mieux que moi. Il reste que certaines évidences ne sont pas suffisamment exprimées :

- Si les pouvoirs publics, état et collectivités locales, se contentaient de remplir leurs devoirs naturels de garanties de la sécurité et de l'exercice des libertés, sans jouer les "mères-poules" à l'égard de citoyens traités comme des êtres inférieurs incapables de se gérer eux-mêmes, on cesserait rapidement d'avoir besoin de prélever autoritairement au total plus de la moitié des richesses produites : entre 54 et 56 % !

- Si l'on cessait de mettre en place à tour de bras des structures administratives superposées et très souvent en double-emploi, et que l'on regroupait leurs missions au sein des administrations existantes, on réaliserait immédiatement des "économies d'échelle" considérables.

- Si les structures administratives ne débordaient pas régulièrement de leur mission de base pour assurer des actions à la nécessité et à l'efficacité douteuses, elles économiseraient drastiquement sur leurs budgets pharaoniques.

- Si en résumé la puissance publique se limitait tout simplement au nécessaire et au bon sens, les fonds économisés, laissés ainsi à la disposition de ceux qui les gagnent par leur activité et par leur travail, permettraient enfin à ces derniers de les utiliser à leur propre usage, et ces économies généreraient des finances saines et une gestion honnête.

Au lieu de ça :

- On entretient à grands frais un système de soit-disant protection sociale qui ne satisfait personne, qui plombe les comptes de la Nation, que l'on traîne comme un boulet qui nous freine sur le chemin de la sortie de crise, et qui s'entretient donc lui-même en freinant l'activité et en produisant chaque jour de nouveaux bénéficiaires d'allocations diverses et variées pas plus financées qu'efficaces. Ce seul poste consomme à lui-seul 30 % du PIB, soit l'équivalent de plus de 3 mois 1/2 d'activité par an !

- On emprunte allègrement des sommes faramineuses pour des dépenses de simple fonctionnement, pour "boucher les trous", et pour une aide internationale dont nous n'avons évidemment pas les moyens (voir l'aide à la Grèce)

- On dépense des sommes non moins énormes pour financer une immigration improductive et consommatrice d'aides sociales

Cette liste n'est pas exhaustive, malheurerusement !

Quelques documents à lire sur le sujet :

- http://www.les4verites.com/La-France-reine-de-la-depense-publique-dans-quel-etat-se-trouve-l-etat-providence-3134.html

- http://www.lecri.fr/2010/08/27/cet-argent-de-que-lon-na-pas/17821

- http://lupus1.wordpress.com/2010/09/03/le-pire-ennemi-de-la-france-est-son-modele-social/

Evidemment, de tels errements nous mènent inulectablement à la catastrophe financière. Trente années de budgets en déséquilibre ont généré une dette cumulée qui dépasse les 1500 milliards d'euros. La "note" de la France, qui détermine à la fois la confiance dans notre pays et le taux auquel nous empruntons les fonds nécessaires au financement de ce "trou", est menacée, ce qui nous amènera inéluctablement si l'on continue ainsi vers une catastrophe telle que la Grèce en connaît une depuis quelques mois.

Evidemment, il y a toujours de bonne âmes éclairées pour proposer des solutions simplistes à cette problématique :

- Le PS et ses alliés préconisent sans surprise de "faire payer les riches", c'est à dire d'augmenter la pression fiscale sur les revenus du capital. Comme si cette solution était pérenne, comme si les revenus du capital étaient une vache à lait intarissable, et comme si on pouvait sans vergogne spolier indéfiniment les citoyens de ce pays, fussent-ils mieux nantis, pour certains d'entre eux, que la moyenne.

- D'autres proposent tout simplement de "répudier la dette nationale", autrement dit de se comporter comme les Bolchéviques de 1918 et de faire banqueroute ! Quelle belle image donner ainsi au reste du monde, et quelle belle perspective pour l'avenir ! A lire, cet excellent article sur le sujet.

- D'autres encore, à l'instar de notre nouveau ministre du budget, de manière plus classique et bien sûr plus facile, se proposent d'augmenter les impôts. C'est déjà commencé avec le "rabotage des niches fiscales" dont je parlais plus haut. Mais il ne semble pas qu'il ait l'intention de s'arrêter là : http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/lettre/100901-lettre-baroin.pdf

Assainir les comptes de la France ne peut se faire que de deux manières : soit on augmente les recettes soit on diminue les dépenses. Les recettes atteignent déjà des sommets insupportables (vous travaillez en moyenne plus de six mois pour l'état et ses succédanés). Il est donc totalement irresponsable d'imaginer de les augmenter encore. Il ne reste donc plus que la solution de sagesse : celle qui consiste à diminuer les dépenses. Et que l'on ne vienne pas me dire une fois de plus que c'est "de la rigueur". Oui c'est "de la rigueur" dans la mesure où il s'agit de gérer l'argent des Français de manière rigoureuse. Mais ce n'est pas "de la rigueur" au sens de privations. Il y a suffisamment de gaspillages et de dépenses illégitimes dans les budgets pour redresser la barre sans surseoir à l'exercice des fonctions naturelles de la puissance publique.

Mais je ne me berce pas d'illusion. Le candidat de 2007 avait juré ses grands dieux qu'il n'augmenterait pas les impôts. Il avait juré aussi qu'il réformerait la société. Le président qu'il est devenu n'a réformé qu'à minima. Il n'augmentera les impôts qu'à minima, mais il les augmentera ! Le pire est que cet effort supplémentaire ne servira à rien : plus de pression fiscale, c'est moins d'investissement. Moins d'investissement, c'est moins d'activité. Moins d'activité, c'est moins de revenus. Moins de revenus, c'est moins de consommation. Moins de consommation, c'est moins d'impôts. Et c'est donc à une autre augmentation qu'il faudra s'attendre dans quelques mois. Après 2012, bien sûr...

Quant aux économies, elles attendront la catastrophe, tant le courage politique est un voeu pieux...

mercredi 8 septembre 2010

Quel scénario pour 2012 ?

Une question a rempli les colonnes de pas mal de blogs ces jours derniers : quel scénario pour 2012 ?

C'est que, quand on lit (un peu) la presse, on s'aperçoit vite que nous sommes (déjà) en campagne électorale. En fait, si on n'a pas trop la mémoire courte, on n'a pas besoin de la presse actuelle pour le savoir. Déjà au soir de l'éclection présidentielle de 2007 (eh oui ! Le soir même !...), la question était déjà posée : est-ce que Sarkozy se présentera pour un deuxième mandat ? Et si oui, quelle influence sur son action du premier quinquennat ? Et sinon, quelle influence sur les réformes ? Et si oui, qui sera en face de lui en 2012 ? Et sinon, qui sera le candicat de la majorité ? Et blablabla. Et blablabla...

Eh bien, trois ans 1/2 plus tard, on en est toujours là. Ou presque. Lui, il a toujours dit qu'il ne savait pas s'il rempilerait, et même qu'il n'y pensait pas vraiment. "L'énergie qu'on utilise pour durer, on ne l'utilise pas pour agir". C'étaient ses paroles. Mais aujourd'hui, l'énergie qu'il n'a pas utilisée pour agir, est-ce qu'il va l'utiliser pour durer ? Bonne question...

Car enfin, en le choisissant en 2007, les Français ont choisi un candidat volontariste, combatif, réformateur. En 2010, on sait qu'il a surtout montré qu'il savait faire marche arrière, négocier a minima, et que ses réformes n'en sont pas. En 2012, ce sera à mon avis encore plus évident : je prédis que la Grande Réforme du Quinquénat, celle des retraites, ressemblera aux autres. Déjà, le projet de loi est très en-deça de ce qu'il devrait être. Et, la chienlit d'hier et celles qui suivront aidant, il sera tellement amendé qu'il n'en restera sans doute pas grand chose au final.

En le choissisant en 2007, les Français (une majorité de ceux qui ont voté pour lui en tout cas) l'ont cru capable de faire tourner le vent du collectivisme ambiant, de redresser la barre et de redonner enfin du sens à la politique. Du bon sens, veux-je dire. Personnellement, et je ne suis pas le seul, j'ai cru naïvement qu'il était capable de mettre le cap sur une société de liberté. Oui, je l'ai cru libéral. Et encore une fois, je n'étais pas le seul. Je n'étais pas le seul à me tromper...

Et je ne suis pas le seul à m'en rendre compte. Si bien que, puisque la vie politique est désormais ainsi faite qu'on entre en campagne 2 ans avant le scrutin (ce qui est de nature à paralyser l'action mais on n'en est plus là, puisque d'action il n'y a pas vraiment), et donc puisque tout le monde se pose la question, que peut-on envisager pour 2012 ?

Je ne vais pas refaire les articles que j'ai lus ailleurs. Je vais simplement dire ce qui me paraît évident :

- Beaucoup d'électeurs de la majorité sont trop déçus pour avoir envie de voter à nouveau pour leur Président.

- Dans les partis de la majorité, si beaucoup ont envie de tenter leur chance, peu sont prêts à l'affronter. Ce qui fait que s'il se représente (ce que je crois personnellement), ceux-là n'iront pas. Il y aura sans doute un Villepin, peut-être un Morin. Mais personne de vraiment crédible.

- Même s'il ne se représentait pas, sa cote de popularité désastreuse a d'ores et déjà rejailli sur son camp, et le candidat de substitution, quel qu'il soit, n'aurait pas fière allure non plus...

- En face, il est difficile de dire aujourd'hui qui sera le champion en 2012. Il y a une forte probabilité que ce soit une championne, une Martine ou une Ségolène qui, dans un cas comme dans l'autre, aura elle aussi bien du mal à fédérer. Ni fédérer des "partis frères" en accord sur presque rien, ni même les courants internes d'un PS qui n'offre de toute évidence qu'une unité de façade. Une unité qui volera en éclats à la première poussée de fièvre d'un Fabius, d'un Moscovici ou d'un autre Vals.

- Le candidat de "la droite parlementaire" sera donc affaibli par un quinquennat calamiteux. Celui de "la gauche unie" le sera par ses divisions internes. Le programme de "la droite parlementaire" sera entaché du bilan du même quinquennat calamiteux. Le programme de "la gauche unie", à moins d'un miracle, se limitera comme toujours à fustiger celui de l'autre camp. Pas de candicat crédible. Pas de programme crédible. Les "grands partis" auront bien du mal à faire déplacer les électeurs...

- Et pourtant, le peu de ces électeurs qui se déplaceront devront bien choisir. Comme d'habitude, ce sont les partis des extrêmes qui tireront les marrons du feu, et qui joueront les arbitres. Sauf que cette fois, il n'y aura pas grand monde à arbitrer, et que l'un de ces "petits poucets" pourrait bien créer la surprise !

La surprise ? Pas vraiment ! On a déjà connu ça. Rappelez-vous, en 2002 ! Rappelez-vous, un socialiste débouté, et un Le Pen qui entre dans la cour des Grands ! Révolution ! Effondrement pour certains, colère et entrée en croisade pour les autres ! Et au final la "victoire de la Démocratie". Une démocratie dont le Président est élu comme un nabab africain, avec 82 % des votes !

Mais 2012 ne sera pas 2002, soyons-en certains. Les Français ne sont plus les mêmes. Les candidats non plus.

Comme en 2002, le FN est le moins improbable des partis extrêmistes. Mais contrairement à 2002, Marine Le Pen, plus que probable successeur de son père, n'a pas la même image sulfureuse et diabolique que lui. Ce qui en fait une candidate bien plus dangereuse...

Comme en 2002, l'UMP et le PS seront au coude-à-coude. Mais contrairement à 2002, le pouvoir est assuré par l'UMP. En 2002, c'était le PS (Jospin). Et le PS a été battu. L'UMP a toutes les chances de l'être en 2012. "Sortez les sortants". C'est classique ! Surtout quand le bilan est lourd à porter...

Alors ? PS contre FN au second tour ? C'est de moins en moins improbable. Et ça n'en est pas moins cauchemardesque ! Car les deux idéologies sont à peu près aussi néfastes l'une que l'autre. "Entre deux maux il faut choisir le moindre" dit le bon sens populaire. Mais quel est-il ce "moindre mal" ? Bien difficile à dire...

Ce que je viens d'écrire n'est pas un pronostic. Je ne suis pas devin, je ne suis pas politologue, je suis simplement un citoyen qui aura un choix à faire entre Charybde et Scylla au premier tour, entre Satan et Belzébuth au second.

Au second tour de la présidentielle, et à une exception près (en 2007), j'ai toujours été amené à voter contre un candidat, et non pas pour l'autre. Cette fois, j'aurai de toute évidence envie de voter contre les deux.

Très sincèrement, je ne sais pas, aujourd'hui, ce que je ferai...