Les Anciens avaient inventé la Démocratie
Les Modernes y ont ajouté la Liberté
Nous sommes responsables des deux...

Affirmons nos libertés !

lundi 18 octobre 2010

Un pavé dans la marre de la bienpensance.

La bienpensance et la pensée unique de gauche, qui pataugent dans la mare boueuse du renoncement culturel et de la complaisance à l'égard des envahisseurs-colonisateurs plus ou moins avoués, viennent de prendre une baffe magistrale. Et pas de la part d'un quelconque trublion extrême-droitiste de seconde zone, mais de la part du chef de l'état le plus puissant d'Europe, à savoir Angela Merkel, chancelière d'Allemagne Fédérale, soi-même...

Dans un discours très remarqué, elle a affirmé samedi que "le modèle multiculturel en Allemagne a totalement échoué" !

Depuis, en gros, la chute du mur de Berlin, l'Allemagne pratique une des politiques migratoires les plus laxistes d'Europe. Elle prône et met en oeuvre un modèle multiculturel pur et dur, basé sur l'idée d'une "cohabitation harmonieuse" des cultures diverses de ses immigrés, immigrés dont son économie a un besoin crucial compte tenu de sa démographie déclinante. Le contraire de ce que je défends à longueur de temps, à savoir de ce que la France historique avait mis en oeuvre jusque maintenant et dont je déplore qu'elle s'éloigne de plus en plus, c'est à dire l'intégration et (pourquoi avoir peur des mots ?) l'assimilation culturelle.

Le gros de l'immigration en Allemagne est fourni par la Turquie, et les immigrés turcs ne sont pas les seuls Musulmans à émigrer vers ce pays. Ce qui fait que, tout comme en France d'ailleurs, l'islam s'y manifeste à tous les coins de rue. Comme je l'ai déjà dit et comme je le répète, je n'ai rien contre l'islam ni contre les Musulmans, à la condition expresse que leur religion n'interfère pas dans leur comportement citoyen, et que leurs pratiques religieuses ne s'opposent pas au mode de vie et aux habitudes culturelles de leur pays d'accueil. Ce qui, en fait, constitue une presque impossibilité compte tenu de la nature même de cette religion, qui est plus une loi fondamentale qu'un ensemble de préceptes purement religieux.

La religion et la croyance sont affaires privées, et ne doivent en aucun cas et en aucune manière "transpirer" dans la vie publique, que ce soit de la part des individus ou, en sens inverse, de la part des autorités. La laïcité est beaucoup plus de mise en France, ou elle est de droit, qu'en Allemagne. Mais en droit comme en pratique, elle est la condition sine qua non de ce "vivre ensemble" dont on nous rebat les oreilles et qui ne se manifeste nulle part dans les faits. Pas plus en Allemange qu'en France évidemment, puisqu'aussi bien la politique officielle dans ce pays est, justement, la juxtaposition de cultures possiblement antinomiques comme le sont l'Islam et la civilisation occidentale.

La présence massive de Musulmans provoque, en Allemagne plus qu'en France, des réactions de rejet de la part de la population "de souche", et un haut fonctionnaire du nom de Thilo Sarrazin a fait paraître un pamphlet qui s'intitule "L'Allemagne se défait" dans lequel il écrit que son pays "s'abrutit" sous le poids des immigrés musulmans. La classe politique allemande a bien sûr aussitôt condamné sa thèse, mais un sondage montre que plus de la moitié de la population la soutient.

Il faut être très prudent et, sans avoir lu ce pamphlet, je mets en garde contre la possible tentation de certains d'adhérer à des thèses racistes ou xénophobes que je qualifierai de "primaires". Il ne s'agit pas de condamner l'islam en soi, ni les Musulmans en tant que tels. Il s'agit de s'opposer à ce qu'ils refusent de s'intégrer, voire à ce qu'ils tendent à imposer leurs vues et leurs comportements à la population qui les accueille. C'est ce qu'on peut souvent constater en France, et qui sans doute se produit également en Allemagne. Les mêmes causes produisent les mêmes effets...

De la même manière, dire qu'un pays "s'abrutit sous le poids des immigrés" sous-entend que les dits immigrés sont de moindre intelligence, que leur culture est inférieure, voire que leur civilisation l'est aussi. Si c'est effectivement ce que veut dire Thilo Sarrazin, alors c'est totalement inacceptable, et il convient de combattre cette thèse avec vigueur. Il ne s'agit pas de juger une culture, et encore moins une religion, exogènes. Il s'agit de refuser qu'elles ne s'imposent à nous. Et qu'elles priment sur le respect de nos lois.

Le discours d'Angela Merkel, beaucoup plus mesuré sur cet aspect des choses, est cependant le signe que quelque chose change outre-Rhin, un changement qu'on aimerait bien voir se produire en France ! Avec leur pragmatisme légendaire, nos voisins sont en train de se rendre compte que le multiculturalisme est antinomique d'une démocratie moderne, qu'il détruit la paix sociale, et qu'il ne peut conduire qu'à l'échec.

Evidemment, l'opposition allemande tire à boulets rouges sur la Chancelière en prétendant qu'elle ne cherche qu'à s'attirer la sympathie de l'aile droite de son parti. Evidemment, beaucoup de commentateurs de ce côté-ci du Rhin, en bons soldats de la bienpensance gauchiste, reprendont l'argument à leur compte. Reste que l'Allemagne, qui a besoin dit-on d'au moins 400 000 ingénieurs et personnels diplômés et qui ne peut les trouver que dans l'immigration, semble bien avoir compris que son intérêt majeur n'est pas de les faire venir sans condition d'intégration effective. Elle comprendra sans doute assez vite qu'il lui faudra aussi mieux choisir la provenance de ses personnels immigrés, même si certains verront dans un tel choix une marque de discrimination. Heureusement pour elle, elle n'a pas ce boulet nommé la Halde dont la France s'est affublée...

samedi 9 octobre 2010

Le Grand Meaulnes a vécu...

Il fut un temps béni où les enfants étaient des enfants, où les adultes les respectaient et les protégeaient, où un écolier, un collégien, un lycéen, avait surtout en tête ses études, puis un peu plus tard son avenir professionnel.

Côté parents, c'était l'époque où, je m'en souviens avec nostalgie, le métier de parent (qui n'a jamais été facile, j'en conviens, et qui l'est peut-être encore moins aujourd'hui), consistait avant tout, outre le souci de la sécurité, à éduquer sa progéniture afin de lui donner les clefs de la réussite à laquelle ces parents-là aspiraient pour leurs chères têtes blondes.

Côté enfants, papa et maman pourvoyant aux nécessités quotidiennes, et les mêmes papa et maman ayant bien expliqué que la vie n'était pas un long fleuve tranquille, qu'il fallait s'y battre, que pour cela il fallait des armes, et que ces armes étaient avant tout constituées par la connaissance, il importait surtout de "bien travailler à l'école", comme disaient papa et maman. De ne pas ménager ses efforts. De penser avant tout à la réussite. Aux résultats du trimestre. Au passages dans la classe supérieure. A l'examen de fin dannée.

Bien sûr il y avait aussi la récré, les copains, les jeux, un peu plus tard il y avait les tourments de l'adolescence, les filles, les "boums"... Un jour il y avait ce roman, que le prof de français nous avait fait lire. Un roman qui nous avait marqué parce que, justement, il parlait de ces tourments de l'âme qu'on vivait si mal. Ce roman, ce n'était pas forcément le même pour tous. En ce qui me concerne, ce fut "Le Grand Meaulnes", d'Alain Fournier. Allez savoir pourquoi je m'étais immédiatement identifié à Augustin ? Je ne saurais le dire avec précision aujourd'hui. Ce qui est certain, c'est que je ne me serais jamais identifié aussi spontanément à Jean Valjean ou à Etienne Lantier ! Hugo, les Misérables et l'injustice, Zola, Germinal et la politique sociale, à 15 ans pensez donc !...

C'est qu'à cette époque bénie, nous avions des parents qui étaient là pour se préoccuper de toutes ces choses, pour nous en préserver, et pour nous permettre de ne nous soucier que de ce qui concernait notre âge. Vous m'auriez parlé de ma retraite, à 15 ans, je vous aurais ri au nez. Et j'aurais bien eu raison. Car se soucier de sa retraire à 15 ans, c'est un peu comme déjà se fixer sa limite, son point final. Or, le propre de la jeunesse, c'est justement de n'avoir pas de limite, de se projeter dans l'avenir sans aucune borne. Et c'est pour ça que la jeunesse ne doute de rien, qu'elle ose et qu'elle réussit. Et c'est pour ça que, beaucoup plus tard, certains "séniors" avancent encore, parce qu'ils ne se sont toujours pas fixé leur limite. Parce que, sans doute, pour eux, le mot "retraite" ne veut pas encore dire grand chose...

Visiblement, certains parents d'aujourd'hui sont beaucoup plus "modernes". Et leurs enfants beaucoup plus "évolués". Les voilà qui défilent dans les rues comme des grands, pour réclamer eux aussi qu'on leur permette de travailler le moins longtemps possible ! Ils sont totalement dans l'ère de leur temps, au diapason de leurs aînés. Nos parents travaillaient 45 heures pour gagner leur pain et ne pouvaient compter que sur eux-mêmes, les leurs font 35 heures, quelquefois moins, et vivent sous perfusion. Nous préparions notre avenir professionnel, ils préparent leur fin de carrière. C'est une évolution intellectuelle indiscutable !...

Mais trève d'ironie.

Quels sont ces parents qui tolèrent de tels comportements de la part de leurs gosses ? Des gamins de cet âge n’ont rien à faire dans les rues aux côtés des excités qui défilent, avec tous les risques que ça représente mais pas seulement : c’est surtout un bourrage de crâne très efficace. Les syndicats préparent leurs troupes de demain. Ils en ont bien besoin...

Nous avions, à leur âge, des valeurs primaires inculquées par nos parents : le goût de l'effort et l'envie d'une belle carrière professionnelle.

Les valeurs transmises aujourdhui sont bien plus évoluées : beaucoup ont compris que ce n'était pas en travaillant qu'on vivait le mieux, et qu'il valait mieux militer pour toujours plus d'aides et toujours moins d'heures ! Et bien sûr pour la retraite le plus tôt possible, aux frais de la princesse...

Quelle belle profession de foi, et quelle belle leçon à donner à nos enfants ! Quel belle espérance on suscite chez eux : une retraite rapide après une période d'esclavage chez un patron. Car, ne l'oublions pas, le travail est si pénible !...

Augustin Meaulnes avait d'autres espoirs. Il a bel et bien vécu...

lundi 4 octobre 2010

Etre des citoyens libres, ou des moutons de Panurge ?

Rabotage des niches fiscales, politique d'austérité (ou de rigueur, c'est selon), réduction des déficits publics, allègement de la dette, convergeance des politiques fiscales entre la France et l'Allemagne, réforme des retraites... Les prélèvements obligatoires font la Une de l'actualité tous azimuths. On pourrait s'en réjouir si on sentait une véritable volonté de "tailler dans le vif" et de s'attaquer à ces problèmes cruciaux pour l'avenir du pays comme pour le quotidien des Français. Cruciaux, surtout, pour la bonne (!?...) marche de l'économie, qui conditionne les deux autres.

MAIS cette volonté, il faudrait une bonne dose d'ivresse pour la voir, et une bonne dose d'optimisme béat pour s'attendre à ce qu'elle se manifeste. Oh, les mots sont au rendez-vous, les prises de position sont nombreuses et les professions de foi fort affirmées, mais rien n'est plus trompeur qu'une promesse ou qu'une intention déclarée, surtout dans la bouche d'un homme politique en campagne. Et, je l'ai déjà dit, la campagne pour l'élection présidentielle de 2012 a commencé ... le 6 mai 2007 ! Alors, pensez, 3 ans et demi plus tard, comme elle bat son plein, et comme les prétendants au trône sont prêts à toutes les duperies pour séduire le citoyen-gogo !...

C'est ainsi que, depuis 2002 déjà, le ministre, puis le candidat puis le Président d'abord, ses ministres ensuite, et les hérauts de sa majorité toutes trompettes hurlantes, nous serinent à qui mieux-mieux que "non, juré-craché, il n'y aura pas d'augmentations d'impôts". C'est ainsi que les mêmes, la main sur le coeur, jurent que la réduction des dépenses publiques permettra la réduction du déficit abyssal du budget.

C'est ainsi que les mêmes encore nous ont fait le coup de "la crise" pour nous vendre un plan de relance "par l'investissement" (ou est-il, l'investissement ?) qui devait, s'il contredisait leurs promesses antérieures, nous sauver de la faillite, doper l'économie et relancer l'emploi. Le plan de relance a bien été dépensé, le déficit creusé d'autant, la faillite tout juste (provisoirement) évitée, l'économie est toujours aussi atone, et l'emploi est toujours en panne...

Les raisons de cette gabegie ? Elles sont nombreuses et variées, mais procèdent toutes du même principe, ce principe qui anime la politique de notre beau pays depuis les années 30 sans presque discontinuer, ce principe que la Constitution (même celle de 1958) appelle "république sociale", que les économistes appellent "état providence", et que j'ose appeler "trompe-couillon pour électeurs naïfs".

Quelle est l'essence de ce principe ? Elle est très simple : il s'agit de faire croire au bon peuple que l'état est là pour résoudre tous ses problèmes, pour payer le médecin, les vacances, les vieux jours, l'école des enfants, le salaire quand on est au chômage ou malade, ou accidenté, et en un mot pour se substituer aux responsabilités naturelles de l'être humain libre et indépendant que n'est plus, grâce à lui, le citoyen-électeur-contribuable-captif qu'il est devenu.

Pour y parvenir, cet état-providence a plusieurs cordes à son arc, des cordes qui s'appellent les impôts, les taxes, les surtaxes, les cotisations faussement sociales (vraiment salariales d'un côté, faussement patronales de l'autre), CSG, CRDS, TVA... Cette liste n'est pas close.

Mais toutes ces cordes sont usées. Leur effet s'est émoussé. Pour tout dire, elles sont insuffisantes. C'est que s'occuper de tout, payer tout, intervenir partout, ça coûte cher, très cher, trop cher pour rester honnête. Et quand on a pris l'habitude de recevoir, on n'accepte pas facilement que le robinet se tarisse. Alors l'état continue de payer. Encore et encore. Sans en avoir les moyens, mais qu'importe ! Il y a l'emprunt ! Les marchés financiers sont là pour combler les trous. Bien sûr, ça coûte, mais ça permet de faire face. Entendez : "de ne pas perdre la face". Entendez encore : "de ne pas perdre les électeurs".

Jusqu'au jour où les marchés n'ont plus confiance, où ils menacent de fermer leur propre robinet, ou d'augmenter drastiquement leurs intérêts. Insupportable. Le coût de cette politique idiote devient insupportable. Le déficit devient insupportable. La dette cumulée devient insupportable. Et les mesures à prendre seront insupportables...

Et quelles sont les solutions que ces apprentis sorciers prônent aujourd'hui ? Des parades non moins insupportables, bâties sur le modèle qui, justement, a conduit à cette faillite.

Il y a d'abord les professions de foi et les incantations, les postures arc-boutées sur des promesses antérieures, du style "pas d'impôts nouveaux", "pas d'augmentation des impôts". Puis il y a les volte-faces. François Fillion reconnaissait ainsi dimanche sur M6 que le "coup de rabot" sur certaines "niches fiscales", présent dans le budget 2011, équivalait "bien sûr" à une augmentation d'impôts. Tranquillement. Sans état d'âme, alors que la France est déjà championne toutes catégories des prélèvements obligatoires ! Et puis le même François Fillion qui n'hésite plus à dire que la suppression du bouclier fiscal, qui n'est, rappelons-le, que le remboursement d'un trop perçu (au-delà de 50 % des revenus, rien que ça...), "n'était plus un tabou". En contrepartie, il annonce à mots couverts la suppression de l'ISF, ce qui, pour le coup, est (enfin) une bonne nouvelle. Mais les deux annonces réunies, le compte n'y est cependant pas...

Autre bonne nouvelle, si on était assez naïf pour y croire, serait cette annonce, là encore à demi-mots, d'une remise à plat de la fiscalité française. On aimerait tant le croire ! Mais on a cessé depuis longtemps de croire au Père Noël, qu'il habite l'Elysée ou Matignon, que ses lutins soient à Bercy ou rue de Grenelle...

Comme on le voit, les solutions "inventées" par nos grosses têtes au pouvoir ne surprennent plus personne, tant ce sont les mêmes grosses ficelles qu'ils tirent depuis des décennies, quelle que soit la tendance du "patron" de cette République à la dérive. Toujours les mêmes erreurs parce que toujours la même philosophie : un état-maman qui se veut protecteur et qui ne protège rien ni personne, mais qui dépense à tort et à travers, ne serait-ce que pour tenter de faire croire qu'il agit au bénéfice des Français, qui ne voit même pas que ceux-là même qu'il est sensé aider (les "plus démunis", ou les "moins nantis", comme on voudra) sont les premières victimes de ses erreurs, qui n'est pas capable de réduire d'un iota les dépenses somptuaires de son administration, qui, pour tenter de le faire néanmoins, se borne à écumer le dixième du trop-plein de ses effectifs, et pas les plus inutiles d'entre eux, qui du fait de cette incompétence à gérer, est acculé à la nécessité d'augmenter encore la ponction déjà notoirement abusive qu'il opère sur les revenus des "plus pauvres des riches", ou des "plus riches des pauvres", comme on voudra là-encore, qui patauge dans la fange des promesses non tenues, des erreurs de gestion et des magouilles, et qui pourtant n'a de cesse de promettre toujours et toujours plus.

Quand se rendra-t-on compte, dans ce pays comme d'ailleurs dans quelques autres, que plus la puissance publique se mêle de ce qui ne la regarde pas, plus elle s'acharne à tout régenter et à tout réguler, et plus les citoyens paient les pots cassés de cette politique qui ne peut qu'échouer ? Quand se rendra-t-on compte, à la fin, que l'Etat n'est là que pour permettre au citoyen de vivre sa pleine liberté dans la sécurité, que c'est ce citoyen-là qui est naturellement maître de son destin, que c'est à lui de conduire sa vie comme il l'entend, et que ce n'est pas à l'Etat de le guider, de gré ou de force, sur des chemins qu'il n'a pas choisis, soi-disant "pour son bien" ? Quand comprendra-t-on que l'état ni ses succadanés (départements, régions, EPCI, communes) ne sont pas mieux placés que lui pour décider à sa place, pour lui fournir son pain et son couvert en le faisant payer trop cher pour ça, au lieu de le laisser responsable mais libre ?

Il faut tailler "à la serpe" dans les effectifs de la fonction publique (d'état, hospitalière, territoriale...). Il faut, pour ça, tailler "à la serpe" dans ces "aides sociales" qui n'aident personne mais qui ruinent ceux qui font l'effort de ne pas en abuser. Il faut remettre entre les mains des citoyens, c'est à dire du secteur privé, des pans entiers du secteur public qui n'ont rien à y faire. Il faut redonner à l'individu la plénitude de sa condition humaine, et ne plus le réduire à sa condition de fourmi au service d'une collectivité abusive, castratrice et vorace.

La fonction publique ne cesse de croître alors que les marges de manoeuvres du citoyen ne cessent de se réduire. Les dépenses d'aide sociale ont été multipliées par 2,5 en 10 ans, la fraude aux mêmes aides sociales gangrène les comptes publiques, les fonctionnaires hospitaliers dénoncent la soi-disant "casse" de l'hopital public, mais réclament surtout et sans cesse des revalorisations salariales, et dans le même temps on nous annonce sans honte un bond spectaculaire de la fiscalité pour 2013. Après les élections, bien sûr...

Il faut arrêter de prendre le citoyen pour une vache à lait, et encore plus pour un imbécile. Il faut arrêter de penser que l'individu a moins d'importance que la société. Il faut arrêter de sacrifier l'intérêt individuel au bénéfice de l'intérêt, non pas général (cette notion n'a aucun sens), mais de ceux qui gouvernent et ne pensent qu'à se maintenir.

Il faut pour ça que les citoyens se reprennent en main, et comprennent qu'on se fout d'eux et qu'on leur suce le sang en leur faisant croire qu'on les aide.

Mais quand on voit les millions de moutons de panurge qui défilent tous les 15 jours dans les rues, on se dit que ce n'est pas gagné...