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lundi 26 juillet 2010

Le racisme est une horreur, l'antiracisme une idiotie.

Notre cher Président-De-Tous-Les-Français s'est encore illustré la semaine passée par une de ces saillies par lesquelles il n'a pas son pareil pour fomenter des polémiques, certes presque jamais inintéressantes, mais manifestement en marge des problèmes les plus importants desquels les citoyens de ce pays s'attendraient plus naturellement à le voir s'occuper avec la même énergie.

Je ne prétends pas que "les gens du voyage", puisqu'il s'agit d'eux, ne méritent pas un intérêt certain de la part des pouvoirs publics, mais la conjoncture économique et sociale, la situation internationale et le désastre des finances publiques, par exemple, sont de mon point de vue bien plus de nature à mériter l'attention du Chef de l'Etat. Au lieu de ça, dans Dieu seul sait quel but médiatico-électoralo-sondagiste, le cinquième monarque républicain issu de nos institutions a cru bon de se lancer dans un nouveau micro-chantier à connotation sécuritaire, en allant jusqu'à organiser une réunion ministérielle sur le sujet, après avoir d'ores et déjà édicté l'évacuation "de tous les campements en situation irrégulière".

Sur ce dernier point cependant, je ne peux qu'être d'accord avec lui dès que "situation irrégulière" signifie "occupation illégale de terrain public ou privé". La loi républicaine s'applique à tous, et s'installer à demeure sans autorisation dans un lieu quelconque, et a fortiori s'il s'agit d'une propriété privée, est un délit que les pouvoirs publics ont l'obligation de faire cesser. Donc, nonobstant toutes les considérations hypocritement sociales ou humanistes des associations antiracistes diverses et variées, soit les occupants illégaux quittent les lieux, soit ils doivent être expulsés par la force. Qu'il s'agisse de gens du voyage ou de toute autre catégorie de citoyens, rien ne justifie qu'ils soient tolérés en situation illégale.

Cependant, il me semble, à moi, que l'affaire de la fusillade de Saint Aignan a fourni au Président (et sans doute avant lui à ses conseillers) l'occasion d'enfoncer le clou d'une volonté sécuritaire affichée et portée comme un étendard, et que les gens du voyage ne représentent que le moyen commode de l'affirmer une nouvelle fois haut et fort.

Pourquoi commode ? Parce que, dans l'inconscient collectif, les "gens du voyages", ou les "Romanichels", ou encore les "Gitans", selon le vocable utilisé à tort ou à raison par les Français de la "France profonde", ont une réputation indécrotable de voleurs et de mendiants. Ainsi, les pointer du doigt en demandant leur expulsion est automatiquement ressenti comme une attitude positive chez nombre de "citoyens ordinaires". D'autant plus si on choisit bien son moment et si, toujours dans le même inconscient collectif, le voleur de poule est devenu tueur de flic ! Il faut reconnaître aux stratèges élyséens le sens de l'à-propos...

Jusqu'ici, et à part le petit couplet où j'égratigne les associations antiracistes, je pense avoir fait plaisir à beaucoup de belles âmes pour qui ces pauvres gens du voyage sont injustement stigmatisés, la diversité culturelle injustement combattue, le racisme injustement toléré, etc, etc..

Ca ne va pas durer !

En effet (à mon tour d'être opportuniste), je n'ai parlé de cette affaire-là que pour introduire une réflexion plus mûrie au sujet du racisme, ou plus exactement au sujet de la manière dont le thème du racisme est communément géré. En fait, si le racisme est, ce mot pris au pied de la lettre, une gangrène dont l'histoire du 20ème siècle nous a enseigné à quel point elle pouvait avoir des conséquences horribles, son corollaire qu'est l'antiracisme, érigé en quasi religion tel qu'il l'est de nos jours, n'est pas moins haïssable et pas moins dangereux.

Sous prétexte de lutter contre le racisme, nombre d'associations, relayées par nombre de médias et nombre de responsables politiques, en sont arrivées à nier certaines évidences, à stigmatiser quiconque "se permet" de critiquer tel ou tel ressortissant de telle ou telle minorité, sans juger sur les faits mais uniquement en fonction de son appartenance à ce qu'ils appellent telle ou telle "communauté". Si cette "communauté" est minoritaire, alors gare aux foudres de ces Cassandre si vous osez critiquer un de ses membres !

D'une part, nous sommes en France, nous vivons sous le régime d'une République (la cinquième) qui ne reconnaît qu'un seul peuple, le peuple français, et qui ne le "saucissonne" pas en diverses communautés. Notre République n'est pas communautariste, et nous sommes une majorité à nous en réjouir. D'autre part, l'appartenance à une catégorie X ou Y n'autorise qui que ce soit à se mettre hors la loi, ni à se comporter de manière à porter quelque préjudice que ce soit, fût-ce un préjudice mineur, à tout ou partie de ses concitoyens.

Si un Noir me vole une pomme, je le poursuivrai, non parce qu'il est noir, mais parce qu'il m'aura volé une pomme. S'il avait été blanc, je l'aurais poursuivi de la même manière. Mais qu'il soit noir ne m'empêchera pas de le poursuivre, et j'interdis à quiconque de me traiter de raciste parce que je le poursuis ! Cet exemple simpliste illustre l'imbécilité du raisonnement de base des antiracistes. Sans préjudice du fait que l'antiracisme va bien plus loin encore, en laissant à penser que s'il m'a volé ma pomme, c'est en grande partie à cause des mauvais comportements que les Blancs ont eu à l'égard des Noirs, et que je devrais en fait lui laisser pour le moins le bénéfice de son larcin, en souvenir de ce "pêché originel" de mon peuple à l'égard du sien. Ils appellent ça la repentance, et c'est une imbécilité de plus...

Et ce qui vaut pour les Noirs vaut pour tous les non-Blancs, voire toutes les catégories d'immigrés ou de personnes "issues de l'immigration", jusqu'à la Nième génération. En fait, il suffit de n'être pas français "de souche" (ceux que nos charmants immigrés à l'égard desquels il faut faire preuve de tant de repentance appellent, très cordialement sans doute, les "Souchiens") pour bénéficier de facto de passe-droits, au préjudice des populations autochtones.

Pour étayer cette thèse, l'antiracisme utilise volontiers les méthodes propagandistes, à commencer par le matraquage d'idées reçues que le "bon peuple" finit par accepter comme des vérités premières tant elles lui sont assénées à longueur de temps. Je vais prendre quelques exemples de ces idées reçues, aidé en celà par un article récent de Mattheus paru chez LibertyVox et que m'a signalé Benoît, de Librement vôtre.

1) "On les a fait venir pour faire les sales boulots que les Français ne voulaient pas».".

La réalité, c'est que la France a eu besoin de main d'oeuvre à une période où tout était à faire (ou à refaire) et où on manquait de bras. C'est vrai que les Maghrébins, notamment, on beaucoup travaillé sur nos chantiers, et que nos entreprises les ont souvent sous-payés. Les Français ne sont pas plus faignants qu'eux. Simplement, ils ne voulaient pas travailler pour le même prix. C'est ce qui a donné l'impression que ces Etrangers faisaient le "sale boulot". Ils faisaient en fait le travail le moins bien payé. Et ils le faisaient "de passage" chez nous. Ils se constituaient ainsi un pécule qu'ils envoyaient à leurs familles avant de "rentrer au pays". C'était donnant-donnant : ils permettaient à l'économie française de bénéficier d'une main d'oeuvre abordable et, en retour, ils se bâtissaient un avenir dans leur pays.
Jusqu'au jour où un certain Jacques Chirac a institué le regroupement familial, et où cette immigration de travail est devenue une immigration de peuplement, où la proportion d'immigrés sur notre sol a été mal ressentie, et où ont commencé les problèmes de co-existence et les chocs de cultures...

2) "On les a parqués dans des ghettos".

La réalité, c'est qu'ils étaient à l'origine mélangés à la population française dans des HLM qui avaient été bâtis pour les Français, mais que ces Français-là ont quitté progressivement, laissant les immigrés seuls y résider. Ce phénomène balaie à lui seul la théorie du "vivre ensemble" qu'on nous prêche à longueur de temps : une intégration réussie ne peut être qu'une intégration dans laquelle l'immigré se met au diapason de la population qui l'accueille. Le multiculturalisme dont on nous rebat également les oreilles ne conduit qu'à des heurts : ceux que nous vivons aujourd'hui à longueur de nuits où se multiplient les pillages et les incendies de voitures, par exemple...

3) "Cest la pauvreté et le chômage qui créent la délinquance".

C'est le cheval de bataille de la gauche en la matière. Navré, mais ça ne tient pas la route ! Les zones les plus pauvres de France ne sont pas dans les "quartiers sensibles", comme l'on dit. Les zones les plus pauvres sont dans la Creuse ou dans le Cantal, des départements où on n'enregistre pas les désordres et les exactions, ni il est vrai les trafics en tous genres, qui pourrissent par exemple la Seine Saint Denis, pour ne parler que de l'image d'Epinal des problèmes ethniques et multiculturels.

4) "Il faut leur donner du travail".

Primo, on ne voit pas bien de quel droit les immigrés devraient être prioritaires sur le marché de l'emploi ! Ce marché est très dur pour tout le monde en raison de la crise. Le chômage sévit pour tout le monde. Et les emplois disponibles vont naturellement à ceux qui sont le plus aptes à les tenir. Et à ceux qui acceptent les salaires proposés.
Secundo, que l'on m'explique pourquoi un "jeune" immigré accepterait un salaire mensuel au mieux équivalent à ce qu'il gagne chaque semaine dans "l'économie souterraine", comme on dit pudiquement !
Et pourquoi serait-il plus moral de donner un emploi à quelqu'un qui méprise la France et les Français qu'à un autre ? La vérité, là encore, c'est leur refus de s'intégrer culturellement, c'est qu'ils méprisent pour la plupart le pays qui les accueille, et c'est qu'ils n'attendent que des aides sans contrepartie, ces aides qui leur tombent d'ailleurs assez facilement dessus en raison de notre politique sociale dont ils sont les principaux bénéficaires.


Et tout ça vaut aussi bien pour les Etrangers résidant en France que pour les Français issus de l'immigration, ces populations dont les parents, les grands parents ou les bisaïeuls, sont venus s'installer ici, ont choisi pour eux-mêmes ou pour leur descendance la nationalité française, mais qui n'ont pas voulu se fondre culturellement dans leur pays d'accueil. Des vagues d'immigration avaient eu lieu bien avant eux : des Belges, des Polonais, des Italiens, des Portugais, etc... Chacun d'eux avait eu à coeur de s'intégrer. Chacun d'eux était devenu français de coeur autant que de raison. Et ceux qui n'avaient pu le faire s'en étaient retournés. Le résultat, c'est qu'il est bien difficile aujourd'hui de les reconnaître. Et qu'il n'y a pas de vrais problèmes entre eux et nous.

Les immigrés ou les descendants d'immigrés qui posent problème aujourd'hui, ce sont ceux d'un autre type : ceux qui sont venus ici avec leur culture d'origine en bandoulière, une culture bien souvent totalement incompatible avec la nôtre à bien des points de vue, et qui refusent d'harmoniser leurs comportements avec les nôtres. Qui veulent nous imposer leurs us et coutumes, et voire jusqu'à nous forcer à les adopter nous-mêmes. Ce n'est pas être raciste que de refuser de nous y soumettre, que d'exiger d'eux de respecter la France et les Français, que de les prier de partir s'ils ne veulent pas le faire. Nous ne leur devons rien. Nous n'avons pas à nous excuser de quoi que ce soit. Nous n'avons pas à nous soumettre à leur loi. C'est à eux, au contraire, de respecter la nôtre !

Alors, l'antiracisme, la "discrimintion positive", la "repentance", très peu pour moi ! Je ne veux pas pour mon pays et ma Nation d'un marché de dupe...

4 commentaires:

  1. Déjà 13684 signatures contre 1003 “sondés” par Le Figaro….

    Texte d’une magnifique pétition en réaction au “sondage” complètement bidonné de l’IFOP/Figaro, deux organes appartenant à de grands amis de M. Sarkozy, Président de certains Français.





    Nous sommes tous français quelle que soit notre origine. Et la plupart des Français ont, d’une façon ou d’une autre, une origine étrangère.
    Nous sommes membres d’une nation qui, selon l’article 1er de sa Constitution, «assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion». Nous sommes citoyens d’une république qui refuse de discriminer les Français selon leur origine, quelle qu’elle soit. Nous appartenons à un peuple qui, en proclamant solennellement son attachement aux droits de l’homme, se souvient que cette sélection entre Français selon l’origine fut celle du régime raciste de Vichy.
    Le premier des pouvoirs et des devoirs du président de la République française est de veiller au respect de la Constitution, et donc de ces principes. Or Nicolas Sarkozy a déclaré publiquement, à Grenoble, le 30 juillet, que «la nationalité doit pouvoir être retirée à toute personne d’origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d’un fonctionnaire de police, d’un militaire de la gendarmerie ou de toute autre personne dépositaire de l’autorité publique».
    Si cette intention devenait réalité, elle instaurerait deux catégories de Français, ruinant le principe d’égalité devant la loi et créant une nationalité conditionnelle pour les Français d’origine étrangère. Rien ne saurait justifier que l’on commette de telles atteintes à l’unité de notre communauté nationale et à la tradition républicaine, telles qu’elles sont définies par notre Constitution.
    Nous ne savons pas si et jusqu’où ces atteintes pourraient s’étendre dans l’avenir. Nous serions entièrement solidaires de tout «Français d’origine étrangère» qui serait victime d’une telle discrimination. D’ores et déjà, nous appelons le Président de la République à apprendre les leçons du passé et à renoncer sans attendre à la mise en œuvre d’une régression aussi contraire aux principes fondamentaux de la République.


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  2. Bonjour Jacques,

    Vous savez pourtant qu'il m'est assez insupportable qu'on instrumentalise mon blog. Et ce n'est pas la première fois que vous le faites !

    1) Mon billet parle du racisme et de l'antiracisme, pas de comportements à l'égard des étrangers. Ne faites pas les amalgammes que vos amis reprochent souvent aux autres. Racisme et xénophobie sont deux choses différentes.

    2) La prise de position de N. Sarkozy appelle de ma part des remarques et des réserves. En particulier, la déchéance de la nationalité française serait une nouveauté dans notre droit, et est tout simplement anticonstitutionnelle dans l'état actuel de la "Loi des Lois". En outre, ce pourrait être une arme extrêmement dangereuse entre certaines mains. C'est pourquoi, si l'idée de base ne me choque nullement, je suis très réservé sur le bienfondé de son institutionalisation dans notre droit.

    3) J'ai bien dit que l'idée de base ne me choquait en aucune façon. Un étranger naturalisé Français n'a pas vocation à devenir un assassin en France. Et s'il le devient, il peut parfaitement être compréhensible que la France le rejette. Ce serait même, avant analyse, un réflexe tout à fait naturel. Et, d'ailleurs, ça ne concerne pas que les tueurs de flics : s'il n'y a pas, dites-vous, plusieurs catégories de Français, il n'y a pas non plus plusieurs catégories de victimes : celles qui seraient sacrées et celles qui pourraient "crever"...

    4) La vraie solution n'est pas la déchéance de la nationalité, mais l'arrêt des naturalisations inconsidérées et sans aucune prudence. Pourquoi d'ailleurs pas une formule de naturalisation "à l'essai", avec une période probatoire significative ? Et simultanément, bien sûr, la suppression de cette connerie monstrueuse qu'est le droit du sol. Une fois ces précautions prises, il ne devrait plus y avoir, en effet, plusieurs catégories de Français. Mais ce n'est pas le cas, de facto, aujourd'hui. Bon nombre de ces Français-là ne sont que des opportunistes qui se foutent de nos lois et de notre culture comme d'une guigne, sauf bien sûr quand ces lois servent leurs propres intérêts. Et c'est valable pour les naturalisés comme pour leurs enfants. Et c'est inacceptable.

    Après avoir lu ces explications, vous comprendrez aisément que je ne signerai jamais votre pétition qui, je le répète, n'a rien à faire sur mon blog et, en tout cas, pas sous ce billet-là.

    A bientôt.

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  3. Deux commentaires:
    1.-Vous n'êtes pas le seul à supporter que "maître Jacques", se comportant comme un coucou, vienne pondre ses oeufs et déposer ses insignifiances sur un blog dont il ne débat jamais sur le fond, mais dont il profite pour faire sa petite "propagande".
    2.- Vous ne serez pas surpris si je partage pleinement votre analyse. Il faut combattre "l'escroquerie intellectuelle" qui consiste à faire semblant de croire que l'on "stigmatise" toute une communauté, dés lors que l'on pointe du doigt, les écarts les abus, les violences commises par certains, ou leur refus de respecter nos Lois.
    Pour ma part je "stigmatise" ( je n'ai pas peur du mot) les voyous, même lorsqu'ils appartiennent à des communautés d'immigrés, tout en étant convaincu qu'elles comportent des citoyens désireux de s'intégrer, de vivre et de travailler en paix, et qui sont les premières victimes des excès commis par leurs semblables, car ils portent ombrage à leur image et contribuent à les marginaliser dans notre société.
    Courage !!! Il faut tenir bon !!! Et continuer à appeler un chat, un chat.

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  4. Le p'tit père Berdepas "stigmatise les voyous même lorsqu'ils appartiennent à des communautés d'immigrés".
    Il suffitd'aller lui faire un petit...coucou sur son bloc notes pour s'apercevoir qu'il NE stigmatise ( le mot est faible) QUE les voyous des communautés d'immigrés.

    Sur son bloc-notes, vous ne trouverez JAMAIS de "stigmatisation" de voyous de souche bien blanche bien française...Pourtant, il en existe....

    jf.

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