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jeudi 8 avril 2010

La pédophilie est-elle d'essence catholique ?

Par un sempiternel manque de temps, je ne lis qu'aujourd'hui l'article de Criticus consacré à "l'affaire" des prêtres pédophiles, et à une pétition que je ne signerai pas plus que lui, et pour les mêmes raisons. Car j'ai envie (même un peu tard) de hurler avec lui mon indignation face à l'attitude de tout ce que la France, mais aussi le monde, compte de catholiques, ne le fussent-ils que "de culture", comme le dit Lomig dans un commentaire, et comme je le suis moi-même.

Car enfin, outre les arguments tout à fait pertinents avancés dans l'article, il pourrait paraître évident à quiconque se laisserait influencer par cette campagne de presse d'une mauvaise foi hallucinante que le peu de répartie de l'Eglise et de ses ouailles ne puisse être que le reflet d'un certain sentiment de culpabilité. Et j'ai sans doute tort de parler au conditionnel : soyons sûrs que c'est bien ainsi que les choses sont ressenties !

La communauté des Catholiques, le clergé, l'épiscopat, le Saint Siège même, n'ont d'autre réaction que des propos lénifiants en forme de défense, alors que c'est bien la seule attaque qui serait susceptible de contrer un minimum cette cabale.

Et si j'emploie ce mot de "cabale", ce n'est pas anodin, et encore moins une faute d'éthymologie, mais c'est totalement à dessein. Personne ne voit-il donc pas ce qui apparait pourtant avec une limpidité biblique (c'est bien le cas de le dire) ? Personne ne se rend-il compte que cette polémique est construite, minutieusement préparée, et pertinemment téléguidée ? Que les journalistes qui y prêtent leur plume sont pour le moins manipulés, quand ils ne sont pas totalement complices ?

Un seul type de force est capable de museler de la sorte toute velléité de contre-attaque. Une seule catégorie de manipulateurs est capable d'hypnotiser ses victimes au point de les empêcher de réagir violamment comme ils devraient humainement le faire. Et cette forme de pouvoir, ne peut être que sectaire ou religieuse, ce qui, du point de vue qui nous occupe ici, est strictement la même chose. La seule différence de ce point de vue là entre une secte et une religion, réside dans le fait que l'adepte d'une religion, contrairement à la victime d'une secte, est LIBRE de s'en retirer.

Or, quelle est la religion qui s'est donnée ouvertement pour but de supplanter, pour ne pas dire d'éradiquer, les religions chrétiennes, et en particulier la religion catholique ? Quelle est la seule religion qui en a le pouvoir aujourd'hui, avec la complicité de ses victimes, sinon l'islam ? Et quel est la véritable liberté que l'islam laisse à ses "fidèles" de la quitter, quand une simple parole, un simple dessin, une simple attitude arbitrairement jugée contraire au Coran, entraîne une "fatwa", c'est à dire littéralement une condamnation à mort ? Ce en quoi, j'ose le dire haut et fort, l'islam n'est pas une religion (soi-disant religion de paix et d'amour, mais qui prône une guerre sainte auprès de laquelle nos croisades n'étaient que de gentilles bilevesées), mais bien une secte. Une secte dans laquelle les rituels à connotation sexuelle, y compris sur des fillettes que l'on "marie" de force (comprenez que l'on offre sexuellement à leur "époux"), sont officiellement couverts par le livre saint.

Oui, il me paraît évident que cette campagne de presse est une attaque en règle menée par de hauts responsables musulmans contre la religion qui gêne le plus leurs visées hégémoniques sur l'occident, à savoir le catholicisme. Et contre une telle stratégie sectaire, il n'est qu'une attitude plausible, nonobstant la culture et la philosophie chrétienne symbolisée par le fait de "tendre l'autre joue", c'est la riposte. Cette riposte dont se montrent aujourd'hui incapables les victimes potentielles.

Plus fort encore que l'adage "qui ne dit mot consent" (et aujourd'hui les catholiques ne "disent mot" qu'à demi-mot), le principe selon lequel "la meilleure défense est l'attaque" est le seul de mise désormais. Car ne rien faire, et se contenter de presque ne rien dire, c'est accepter par avance la défaite.

Tenter d'étendre à l'ensemble de l'Eglise l'opprobre qu'inspire légitimement l'horreur des actes de certains prêtres est tout simplement ignoble. Ne pas condamner officiellement et ouvertement, dans ces mêmes médias qui apportent leur coupable concours à la cabale, les agissements de ceux-là mêmes qui la mettent en oeuvre, est tout aussi ignoble, outre le fait que c'est une attitude suicidaire qui ne peut qu'en favoriser la réussite.

Chrétiens de toutes obédiences, hauts dignitaires comme simples ouailles, réagissez en Hommes et défendez-vous ! Ne vous contentez pas de courber le dos et d'attendre la fin de l'orage. Si vous ne faites rien, vous serez foudroyés avant même que cet orage-là prenne fin...