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mercredi 26 mai 2010

Tous SDF (suite...)

Dans une réponse à un commentaire "sous" mon billet du 21 mai qui abordait la réforme des retraites, j'ai été amené à dire que "personne ne voulait" d'un système autre que la répartition. L'un de mes commentateurs a sauté sur l'occasion pour me dire que si personne n'en voulait, c'était peut-être parce que ce n'était "ni intelligent ni crédible". Plutôt que de ne faire que lui répondre en commentaire, j'ai décidé de le faire ici, ce qui me permettra de développer un peu plus.

Ne cherchez pas, cher commentateur qui vous reconnaîtrez, à paraître plus bête que vous n'êtes ! Vous avez parfaitement compris le sens de mon propos, et ce "personne n'en veut" n'est pas "personne" au sens où vous voulez l'entendre. Ou au sens où vous voulez faire croire que vous l'entendez...

Quand je dis que "personne n'en veut", je ne parle évidemment que des "négociateurs" actuels et des politiciens qui nous dirigent (ou de ceux qui rêvent de nous diriger). Parmi eux, en effet, "personne n'en veut", de ceux qui entretiennent historiquement le dogme d'un système par répartition qui a prouvé son ineptie à ceux qui font de même par opportunisme. Il importe pour ces derniers de dire ce que leurs électeurs ont envie d'entendre, religion du bulletin de vote oblige.

Car leurs électeurs font également partie, majoritairement, de ceux "qui n'en veulent pas". Par ignorance et par le jeu d'une désinformation savamment orchestrée par les premiers, avec la complicité active de la sphère médiatique qui trouve là une source providentielle d'audience. Il importe pour elle de plaire au plus grand nombre, pour lui vendre son papier et ses minutes d'antenne en plus gros volume. Une logique "purement mercantile" comme ses membres éminents la dénonceraient eux-mêmes. Mais là, je sors du sujet.

Nous sommes très nombreux au contraire, à penser que le système par répartition doit céder la place à un système par capitalisation techniquement plus sérieux, scientifiquement plus démontré, et socialement plus juste puisqu'il ne prend pas (beaucoup) aux uns pour ne rien donner (ou presque) à certains autres, et qu'il ne ruine pas les générations futures pour laisser malgré cela dans une quasi pauvreté nombre de ses bénéficaires actuels.

Mais notre discours est presque inaudible dans cet océan médiatique où la propagande collectiviste avance masquée, si répandue et si présente que l'opinion anesthésiée en est de plus en plus la victime consentente. Tant il est vrai qu'il est plus facile de suivre celui qui promet le bonheur gratuitement et sans effort que celui qui indique honnêtement un autre chemin vers ce même bonheur, le chemin de la responsabilité et de la prévoyance.

Même ceux qui prétendent sur d'autres plans combattre le laxisme sont gagnés par la gangraine socialisante, comme ce Xavier Bertrand que j'ai entendu encore ce matin défendre le système par répartition comme un soi-disant "acquis social". J'ai cru rêver ! Ou plutôt cauchemarder. Même ceux dont l'engagement politique pouvait laisser espérer hier encore une possible réforme d'à peu près bonne facture, dispensent un discours lénifiant où ils bêlent avec les autres. Il y a du pain sur la planche. Nous ne sortirons pas de sitôt du marasme, à moins d'un cataclysme que je continue néanmoins à ne pas appeler de mes voeux.

Et pourtant, l'orage gronde et les nuages s'amoncèlent... Les marchés financiers, qui ont compris avant les autres, comme à l'accoutumée, que tout va de travers dans les politiques menées, en France comme ailleurs, semblent bien décidés à donner à nos décideurs de l'apocalypse une leçon magistrale, dont nous paierons malheureusement la facture. Mais on a les dirigeants que l'on mérite, et les politiques qui vont avec. Le bulletin de vote est l'arme absolue dont dispose le citoyen, mais une arme dont il ne se sert pas assez souvent à bon essient.

N'aurons-nous finalement à nous en prendre, collectivement (!...), qu'à nous-mêmes ?...

18 commentaires:

  1. Tout à fait d'accord René,

    ce type d'arguments n'est l'apanage que soit des imbéciles, soit de ceux qui profitent du système et se réfugient derriere des arguments de maternelle que même mon petit fils de 2 ans a abandonnés.
    Pour aller dans ce sens d'ailleurs, la majorité dite "consensuelle", en fait celle des profiteurs et des politiques relayés par des Médias tout aussi icompétents et intéressés est loin d'être une évidence :
    Aujourd'hui que les vieux soient pour puisqu'ils en profitent (même sur le dos de leus enfants et petits enfants) c'est possible, mais c'est tout aussi avéré que la jeunesse majoritairement n'en veut plus car elle a bien compris, elle qui nourrit le système, qu'il était aberrant et suicidaire.
    Pour finir je mettrais un bémol sur le bulletin de vote :
    Effectivement dans une démocratie c'est l'arme absolue. Malheureusemnt il y a longtemps que la France n'en est plus une, elle :
    - Qui permet de représnter la collectivité avec 15% de voix (quand ce n'est pas bien plus marginal avec les pouillèmes de % des verts ou des communistes et leurs représentations 10 fois supérieures)
    - Qui ignore le vote blance et par la même la mise à l'écart de candidats dont personne ne veut.
    - Qui rackette sans vergogne le contribuable pour l'obliger à financer les partis, mais pas tous, uniquement ceux qui sont en place !!!
    - Que ces mêmes financements et leurs modalités sont décrétées et votées par ceux qui en bénéficient (imagine-t-on un salarié fixant son salaire ou un client décidant unilatéralement du prix de sa viande ???)
    - D'ailleurs les politiques sont si peu légitimes que chaque semaine voit la rue, et donc des groupes minoritaires, infléchir les décisions et les politiques qui devraient toutes - dans un système démocratique - ne tenir compte que du bien commun.
    J'arrête là car liste est trop longue et je ne suis pas sûr que le bulletin ne vote ne soit plus qu'un pétard mouillé et que le cataclysme dont tu parles ne soit pas la seule solution...in fine
    Et encore bon vent pour tes chroniques
    Bernard

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  2. Bonjour Bernard,

    Merci pour ton commentaire.

    Tu n'as pas entièrement tort concernant le bulletin de vote, et je suis d'accord avec toi sur les points précis que tu relèves.

    Il n'en reste pas moins que, même si le système est biaisé et les dés pipés, même si l'électeur n'a le plus souvent que le choix de voter contre untel plutôt que pour tel autre, même si je suis le premier à regretter le manque de vraie démocratie dans ce pays, c'est quand même le choix de l'électeur qui fait pencher la balance d'un côté ou de l'autre.

    Or, l'électeur en question est tellement conditionné à longueur de temps par une cohorte de démagos et d'enfumeurs, tellement caressé dans le sens du poil par les uns, tellement manipulé et endoctriné par les autres, au mépris des réalités, que même lorsqu'il fait un choix pas trop calamiteux dans les urnes, il crée aussitôt dans la rue les conditions du renoncement aux valeurs qu'il avait choisies.

    C'est notamment en ce sens que je dis qu'il a la politique qu'il mérite...

    A bientôt.

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  3. Cher René, vous ne changerez jamais.
    Vous avez tout simplement travesti mes propos !
    Où ai-je écrit que le système par répartition n'était ni intelligent ni crédible ?????

    Vous êtes un peu gonflé quand même !

    Voici le commentaire que vous incriminé:

    "une refonte totale du système actuel et son remplacement pur et simple par autre chose de plus intelligent et de plus crédible. Mais il s'agit d'une solution dont personne ne veut."

    Peut-être que personne n'en veut parce que ce n'est pas aussi intelligent et crédible que vous le pensez.....

    C'est la refonte que vous préconisez dont personne ne veut.....Voir vos billets antérieurs.

    Mais vous qui prenez benoit Hamon en particulier et le PS pour en général pour des imbéciles, je n'ai pas manqué de penser à vous en apprenant hier ceci:
    Le projet socialiste sur les retraites est jugé plus juste que le projet du gouvernement par 59% des Français.
    Globalement meilleur par 57%
    47% juge les propositions PS plus crédibles que celle du gouvernement (41%)
    42% plus efficaces sur le long terme que celles du....

    @ +

    jf.

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  4. Bonjour Jacques,

    Je n'ai jamais prétendu que vous aviez dit "que le système par répartition n'était ni intelligent ni crédible". J'ai écrit que vous l'aviez dit d'un système autre que la répartition. Il faut lire tous les mots pour comprendre le sens d'une phrase !...

    La refonte que je préconise (relisez mon billet du 8 février), c'est la suppression pure et simple du sytème par répartition, et son remplacement par, d'une part une allocation minimum financée par l'impôt, et d'autre part des retraites complémentaires individuelles par capitalisation au libre choix des citoyens. Ce n'est en aucun cas, ni le projet du PS ni celui du gouvernement...

    Je tiens en outre à insister sur le fait que je n'ai jamais traité d'imbéciles, ni Benoît Hamon en particulier ni le PS en général. Je les ai souvent crtitiqués, et ça n'est pas près de s'arrêter, mais je les respecte, tout comme je vous respecte vous-même. Même si je suis en perpétuel désaccord avec eux comme avec vous...

    Quant au sondage dont vous faites état, outre le fait qu'il convient de donner aux sondages la seule importance qu'ils méritent, ne vous vient-il jamais à l'idée que la majorité des sondés n'a pas obligatoirement raison ? Que les gens interrogés répondent plus volontiers en fonction de ce qu'ils pensent être leur intérêt que d'une véritable réflexion ? Et qu'une bonne politique pour une nation n'est pas obligatoirement celle qui consiste à se comporter comme un Panurge qui conduirait son troupeau bêlant directement dans le précipice ?

    D'aute part, j'ai entendu ce matin dans la revue de presse sur Antenne 2, que plusieurs sondages donnaient des résultats parfaitement contradictoires sur le sujet, du genre "il ne faut pas toucher à l'âge légal de la retraite" mais, dans le même temps, "il est normal qu'on travaille plus longtemps puisqu'on vit plus longtemps". Comprenne qui pourra ! Quand on réagit plus volontiers en fonction d'une opinion toute faite qu'en fonction d'une étude sérieuse, voilà les incohérences auxquelles on risque d'aboutir.

    Enfin, je ne sais pas si "je ne changerai jamais", comme vous le dites de manière péremptoire, mais il y a au moins quelque chose qui ne changera jamais, et c'est ma conviction que l'une des obligations de tout gouvernant est de gouverner de manière à ne pas conduire son peuple à la ruine. Et c'est ce qui est en train de se produire, à propos des retraites mais pas seulement, par dogmatisme et par électoralisme, que ce soit de la part du pouvoir en place ou de la part de ceux qui aspirent à le remplacer. Le pire est qu'il en soit, tels que vous, qui ne veulent pas le voir et qui continuent à prôner des postures intenables. Et ça, ça ne donne pas l'impression de devoir changer de sitôt !

    A bientôt.

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  5. Ceux qui aspirent à le remplacer, le pouvoir en place...,ne sauraient être tenus pour responsable des points de PIB d'augmentation de la dette depuis 2007 !
    D'autant que dès la loi "TEPA" en juillet 2007, ils ont commencé à annoncer la situation dans laquelle on se trouve aujourd'hui.
    Force est de constater que vous ne les souteniez pas alors.
    Au contraire même, je le maintiens, vous les preniez pour des imbéciles !

    jf.

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  6. Jacques... Jacques... Vous renouez avec vos vieux démons !

    Quel rapport entre la dette publique, abyssale il est vrai, et en partie due à l'actuelle majorité je vous l'accorde, avec la réforme des retraites ?

    Le seul point commun, c'est qu'en effet le déficit du régime calamiteux des retraites fait partie de la dette d'aujourd'hui, et creusera encore celle de demain (retraite des fonctionnaires pas du tout financée, durée de cotisation insuffisante, par exemple). Mais ce n'est absolument pas de ça dont nous parlons, mais du régime de retraite lui-même et de son financement futur, pas de son financement passé...

    Concernant mon sentiment à l'égard du PS, je suis navré que vous le ressentiez ainsi. Ce n'est absolument pas conforme à la réalité. Je préfèrerais que ce soient des imbéciles, ça leur ferait au moins une petite excuse...

    Oui, leur doctrine est faussement "sociale". Oui, cette doctrine est nocive pour le pays et pour les Français. Oui, je combattrai sans cesse le socialisme, de droite comme de gauche, quand il est le fait de l'UMP comme quand il est le fait du PS ou de ses "alliés". Oui, je mènerai ce combat tant que j'en aurai la force. Mais, malheuresuement pour eux, ça ne signifie pas que les socialistes soient des imbéciles.

    Ce sont simplement des gens qui se trompent, et qui défendent un système qui a largement prouvé pour le moins son inefficacité, et sa nocivité, je le répète. Ce sont de plus des doctrinaires qui refusent de remettre en cause leur dogme. Ce sont enfin des rêveurs qui s'imaginent qu'il suffit de pomper les ressources de ceux qu'ils appellent "les riches" pour améliorer le sort de leurs "pauvres". Ce raisonnement aussi a prouvé qu'il ne tenait pas la route. Mais peu importe pour eux. Ils continuent sur leur lancée, d'autant que c'est le discours qu'ont envie d'entendre leurs électeurs. Dommage pour ces derniers, et aussi pour les autres citoyens de ce pays. Car même quand ils ne sont pas au pouvoir, ils polluent l'action politique, avec l'aide des syndicats qui leur sont inféodés, et qui ont le même intérêt à induire leur public en erreur.

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  7. Je dois à l'honnêteté de dire qu'ils ne sont pas les seuls, et qu'on trouve une attitude similaire chez certains de leurs adversaires. Mais ceux-là ont la chance d'être du bon côté : du côté de ceux qui défendent une politique moins mauvaise. Je n'ai pas dit meilleure. D'autant que cette politique qu'ils sont sensés défendre, ils ne la mettent pas suffisamment en oeuvre, et même prennent nombre de décisions qui lui sont contraires. Pour d'obscures raisons électoralistes, ceux qui se sont fait élire sur un programme plutôt libéral font aujourd'hui une politique socialisante ! Et ce n'est pas pour autant que je les prends pour des imbéciles. Juste pour des malhonnêtes.

    Décidément, il faudrait chercher bien longtemps avant de trouver de l'honnêteté dans la sphère politicienne... Pas étonnant que les électeurs "vont à la pêche" au lieu de se rendre aux urnes !

    Dernière chose : vous revenez une nouvelle fois sur la loi TEPA. C'est devenu une rengaine dans la bouche des socialistes. Outre le fait qu'ils ne veulent en retenir que le bouclier fiscal, cet épouvantail qu'ils agitent comme un chiffon rouge. Je me suis déjà exprimé sur le sujet, pour dire ce que je répète aujourd'hui avec autant de conviction qu'à l'époque, à savoir que je trouve déjà honteux pour un gouvernement de spolier certains citoyens de la moitié du fruit de leur activité. Réclamer à cor et à cri que ce taux de 50% déjà tout à fait usurier soit dépassé n'est pas moins honteux dans la bouche de gens soi-disant responsables, à qui on n'a décidément aucune envie de confier les rènes du pays. A moins d'être, pas un imbécile là encore, mais une dupe. Plaise à la Providence qu'il ne s'en trouve pas une majorité. Le pays est déjà suffisamment malade comme ça...

    A bientôt.

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  8. 1) vous oubliez évidemment les voix de plus en plus nombreuses de l'UMP pour "dénigrer" elles aussi la loi TEPA !!!!

    2) quand vous parlez d'Antenne 2...vous faites un peu ringard non...... :-) :-)

    Toujours est-il qu'hier soir France 2 publiait ceci:

    Faut-il reculer l'âge légal de la retraite, fixé actuellement à 60 ans ?

    Non 85,0%
    Oui 14,4%
    Ne se prononcent pas 0,6%
    Nombre de votants: 58246

    @ +

    jf.

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  9. Ringard ou pas, je vous ai déjà répondu pour ce qui est de la valeur des sondages. De même pour l'attention qu'il faut leur accorder quand on gouverne.

    Quand aux voix UMP dont vous me parlez, elles illustrent parfaitement mon propos sur le "socialisme de droite" d'une partie de la majorité actuelle...

    Vous êtes un peu à court d'arguments, je trouve !

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  10. A court d'argument ????
    C'est l'hôpital....
    Un jour on nous dit que les socialistes sont à droite, le lendemain on nous parle de gens de droite à gauche....
    Vous appelez-ça des arguments, vous ????

    jf.

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  11. Qui a dit que les socialistes étaient à droite ?

    Je dis et je répète, simplement, que PS et UMP prônent la même politique collectiviste. Je ne sais pas si c'est de droite ou de gauche. Ce que je sais, c'est que c'est mauvais pour le pays et pour les citoyens.

    Le PS se veut "de gauche", l'UMP "de droite". Dans les faits, et à des pouillèmes près, ils font la même politique. Ce ne sont pas des arguments, c'est juste une constatation.

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  12. Et vous n'avez JAMAIS remarqué que la droite s'évertue à défaire ce que la gauche a fait ????

    Soutenir, dans ces conditions, que la droite et la gauche "font la même politique" est plus que surréaliste....

    jf.

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  13. Il y a EVIDEMMENT une différence entre "la droite" et "la gauche" ! Il faudrait être un imbécile fini pour ne pas le reconnaître. Et c'est bien pour ça que je prétends, malgré tout, qu'il faut défendre la majorité actuelle.

    Mais, que vous le vouliez ou non, "la droite" conduit néanmoins une politique d'inspiration collectiviste, à l'opposé notamment du programme d'inspiration libérale que NS avait défendu avant son élection.

    Que vous le vouliez ou non, que vous l'admettiez ou non, que vous en soyez conscient ou non. Ca ne change rien à la réalité.

    Quant à "défaire ce que la gauche a fait", n'a-t-on pas entendu ce week-end que les socialistes revenus au pouvoir en 2012 (ce qu'à Dieu ne plaise !) démoliraient immédiatement la réforme des retraites en préparation ?

    En réalité, nos politiciens, "de droite" comme "de gauche", jouent à la guéguerre entre eux, et ne défendent que leur carrière personnelle, au mépris des idées, et au mépris des citoyens de ce pays. C'est lamentable...

    Cette guéguerre les empêche de traiter les problèmes de fond, notamment quand la bonne solution ne consiste pas exactement à "caresser leurs électeurs dans le sens du poil". Ils préfèrent faire des conneries pour protéger leurs arrières. Et ça aussi, c'est particulièrement lamentable...

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  14. Mais oui, votre refrain est connu...Il s'appelle même populisme !!!!

    jf.

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  15. A l'instar de nos "éminents" journalistes de tous bords et de toute (in)culture, vous employez le mot "populisme" à tort et à travers ! Je n'ai strictement rien à voir avec cette tendance, représentée aujourd'hui principalement en France par le FN.

    Le populisme est à la base un mouvement littéraire né dans les années 1930, qui s'appuyait sur "les sentiments du peuple". Comme si le peuple était une entité en soi, mais passons...

    Ensuite, les partis, pour la plupart d'extrême droite, qui combattent le pouvoir en place quel qu'il soit, se sont accaparés le mot. Le populisme politique suppose l'existence d'un parti et/ou d'un chef charismatique qui s'oppose aux élites en prônant le recours direct "au peuple".

    Vous en aurez de bonnes définitions ici :

    - http://fr.wikipedia.org/wiki/Populisme_(politique)
    - http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/populisme/1
    - http://dictionnaire.sensagent.com/populisme/fr-fr/

    Mes opinions n'ont absolument aucun rapport avec ça. Il n'est pas question pour moi de promouvoir un quelconque système qui donnerait directement le pouvoir "au peuple". Et encore moins de soutenir les partis qui se réclament du populisme !

    Ca ne m'empêche pas de constater que ni les dirigeants en place ni ceux qui ont le plus de chance (ou de risques) de les remplacer ne pratiquent pour les premiers, ni ne prônent pour les seconds, des politiques sensées et bonnes pour le pays comme pour les citoyens. Si j'étais un populiste, comme vous dites, je me bornerais à cette constatation et j'en appellerais "au peuple". Il n'en est rien, et ce que j'appelle de mes voeux est tout simplement un gouvernement qui mette en oeuvre la politique dont le pays a besoin : celle du bon sens que nous sommes malheureusement encore minoritaires à défendre.

    Alors, s'il vous plait, remballez vos quasi insultes (dans votre bouche, c'en est une), et documentez-vous avant de dire n'importe quoi. Merci.

    A bientôt.

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  16. Et quand vous me traitez, plus haut "d'anti-capitalisme primaire", c'est un compliment ?????

    Merci pour votre leçon.
    Mais je persiste et signe !

    Quand vous écrivez ceci:
    "En réalité, nos politiciens, "de droite" comme "de gauche", jouent à la guéguerre entre eux, et ne défendent que leur carrière personnelle, au mépris des idées, et au mépris des citoyens de ce pays. C'est lamentable..."

    c'est du populisme, ni plus ni moins !

    Mais peut-être que comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, vous faites du populisme sans vous en rendre compte.....

    jf.

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  17. Non, ce n'est pas un compliment. Mais ce n'est pas une insulte non plus.Vous avez parfaitement le droit d'être anti-capitaliste et ce n'est pas honteux. Même si ça n'a pas de sens concret, et si je ne partage évidemment pas cette idée.

    Votre "argumentation" de votre accusation à mon égard montre à l'évidence que vous n'avez rien compris à ce que vous appelez faussement "ma leçon" (je n'avais pas cette prétention).

    Je jette l'éponge : c'est manifestement une cause perdue... Dommage !

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  18. "Aucune cause n'est perdue tant qu'il reste un fou pour y croire" ......

    jf.

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