Un "ami" à la mode Facebook attire mon attention sur une phrase prononcée en son temps par Thomas Jefferson (1743-1826), philosophe, agronome, inventeur et architecte, troisième président des Etats Unis d'Amérique, rédacteur de la déclaration d’indépendance, et à ce titre cité au nombre des "pères fondateurs" de la nation américaine.
Cette phrase est la suivante :
"Je prédis un bonheur futur [aux Américains] s’ils peuvent empêcher le gouvernement de gaspiller le fruit du labeur des gens sous prétexte de prendre soin d’eux."Je me dis que nos dirigeants d'aujourd'hui, plus de deux siècles plus tard et dans un monde soi-disant de plus en plus civilisé, dans une humanité soi-disant de plus en plus évoluée, avec des systèmes politiques soi-disant de plus en plus "protecteurs", feraient bien de s'inspirer de la sagesse de leurs aînés !
Si Barak Obama avait l'humilité de consulter le passé de son pays, si Nicolas Sarkozy avait la sagesse de relire l'histoire contemporaine, si les dirigeants des "PIIGS" avaient pris le temps de s'instruire du passé des grandes nations, si les peuples eux-mêmes avaient deux sous de bon sens et savaient tirer du passé des leçons pour leur avenir, tous auraient peut-être une chance de percevoir l'évidence du bienfondé d'une telle posture historique, qui a porté ses fruits en faisant de la Nation que Thomas Jefferson étaient en train de créer avec d'autres, la première du monde et la plus prospère, et ceci pendant deux siècles...
Dans un monde où tout part à la dérive au point que les Etats eux-mêmes sont en train de faire faillite les uns après les autres, peut-être a-t-on encore le droit de rêver au miracle du réveil de la sagesse ? Je suis un indécrotable optimiste et je voudrais encore y croire. Pas facile, pourtant, quand si peu prennent la bonne direction, et quand la plupart répondent aux difficultés qu'ils ont eux-mêmes créées par des mesures semblables aux causes qui les ont générées...
Deux faibles petites lueurs peut-être ? L'Allemagne et le Royaume Uni où les Libéraux relèvent un peu la tête. On se raccroche aux espoirs que l'on peut...
salut René,
RépondreSupprimersuperbe phrase de Jefferson, effectivement. Je te la repiquerai probablement pour une citation du dimanche un de ce jours...!
Oui, il faut garder espoir. Je crois qu'il faut rester résolument optimistes ; C'est de patience dont nous avons besoin.
"La première Nation du monde et la plus prospère, et ceci pendant deux siècles..."
RépondreSupprimerVous parlez d'un modèle.....:
La dette publique des USA en 2009 est de plus de 12 000 milliards de dollars. Elle est supportée par des créanciers principalement japonais, chinois, européens et arabes.
jf.
@ Lomig
RépondreSupprimerOui, c'est l'espoir qui fait vivre...
@ Jacques
1) La dette des USA, c'est 83% du PIB. Celle de la France, c'est 98%. Cherchez l'erreur...
2) La dette des USA est financée par le reste du monde au-travers de la monnaie de réserve internationale qu'est le dollar. Pas celle de la France...
3) Il n'en demeure pas moins, quoi qu'il en soit, que les USA sont la première puissance mondiale, et la plus prospère ne vous en déplaise, et ceci depuis plus de deux siècles...
Il n'est donc pas d'une évidence proverbiale que notre modèle soit le meilleur de la planète, et encore moins que notre état-providence soit le plus enviable ni le plus efficace...
Il ne sert à rien de nier les évidences !
Hola.....Ce qui vous paraît être une évidence, n'en est peut-être pas une pour cette seule raison....
RépondreSupprimerQuant à chercher l'erreur, faites-le vous même mon Cher René, car au 31/12/2009
France : la dette publique représente 75,8% du PIB.
Et non pas 98%.....
Il suffit de consulter tous les sites économiqes et celui de l'Insee...
jf.
Vous avez raison, j’ai pris un peu vite pour « argent comptant » un chiffre que j’avais lu je ne sais plus où, et qui s’avère erroné. L’insee indique en fait 77,6 % du PIB à fin 2009. Il est à noter cependant que ce chiffre ne tient pas compte des retraites non provisionnées des fonctionnaires de l’état, ce qui alourdit très considérablement la « facture ».
RépondreSupprimerMais passons. L’important n’est pas là. Comme je l’ai déjà dit, le déficit américain est incomparablement moins lourd pour l’économie américaine qu’un déficit de même importance (relativement au PIB) dans tout autre pays du monde. C’est l’organisation de l’économie et de la finance mondiales qui veut ça : le dollar est la monnaie de réserve internationale, et à ce titre c’est toute l’économie mondiale qui en supporte les excès et les turpitudes, y compris ceux dus à la politique intérieure américaine. On peut à bon droit s’en plaindre, mais c’est ainsi…
En tout état de cause, la prospérité d’une économie ne se mesure pas seulement à l’aune de l’équilibre des comptes publics. Il est un fait incontestable que l’économie américaine est la première du monde, et ceci depuis deux siècles. Ca n’est pas dû exclusivement à la politique intérieure des USA, mais cette politique y participe pour une très large part...