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vendredi 21 mai 2010

Et quand nous serons tous des SDF...

Mon titre est (un peu) provocateur, mais il a le mérite, au moins, de dessiner les contours exacts que ce que je ressens, ce matin plus encore qu'hier et (je le crains) bien moins que demain...

Ce n'est pas mon habitude (je n'aime pas du tout Arlette Chabaud, sans trop savoir pourquoi : il en est des antipathies comme des coups de foudre. On est souvent bien incapables de les expliquer), mais j'ai regardé sur Antenne 2 hier soir, comme des millions de Français, l'émission A vous de juger, qui a eu sur moi l'effet inverse d'un euphorisant qui, pourtant, et comme pour des millions de Français là encore, eût été le fort bienvenu en ces temps de déprime O combien compréhensible...

C'est que la soirée fut tout le contraire d'un remontant psychologique. De DSK à Patrice Duhamel et Sylvie Pierre Brossolette, en passant par Eric Woerth et l'inénarrable Benoït Hamon (le seul, peut-être, à provoquer des sourires, mais jaunes), des analyses toutes aussi catastrophistes les unes que les autres se sont succédées sans discontinuer...

Comme je n'ai pas d'affinités particulières pour l'un ou l'autre des intervenants, je les passrai en revue par ordre "d'entrée en scène".

Tout d'abord, nous avons eu droit à un cours d'économie strausskhanienne où nos oreilles ébahies (elles le sont encore ce matin) ont appris que pour éradiquer cette crise de l'étatisme que nous vivons depuis au moins deux ans, et dont nous sommes tous en train de crever à petit feu, crise dont il n'est pas besoin d'être un éminent président socialiste du FMI pour comprendre qu'elle est due essentiellement à une sur-réglementation absurde et totalement inefficace (pléonasmes), que donc pour venir à bout des conséquences manifestes d'un interventionnisme exacerbé, il suffisait de mettre en oeuvre encore plus de régulation, de réglementation, de contraintes, d'interdictions, d'obligations, diverses et variées. Le docteur Strauss Kahn nous a fait un cours magistral de médecine d'inspiration homéopathique (soigner le mal par le mal), mais à des doses pharaoniques...

D'ordinaire, quand on appelle le médecin parce qu'on ne se sent pas bien, ledit médecin, à défaut de guérir le corps, ce qui n'est pas toujours dans ses cordes et que l'on ne peut pas obligatoirement lui reprocher, nous apporte au moins un certain réconfort moral propre à nous aider à supporter la douleur. Le discours de DSK fut hier soir l'exact contraire de cela : non content de ne prescrire que des solutions de toute évidence encore pires que le mal, il a réussi l'exploit de détruire le peu d'espoir que le malade avait encore de guérir, tant ledit malade, pas suffisamment idiot pour ne pas comprendre l'essentiel, même quand il n'est souvent pas assez averti (!...) pour saisir les subtilités de la science économique, tant ce moribond qui s'ignorait encore avant l'émission est aujourd'hui totalement conscient de son état et du destin funeste qui ne peut être que le sien, du moins tant qu'il lancera ses appels désespérés à l'adresse des pompiers pyromanes, fussent-ils internationaux et onusiens, tels que ce candidat probable à la magistrature suprême dans son pays d'origine. Pays qui, circonstance aggravante pour moi et mes compatriotes, se trouve être le nôtre...

Très schématiquement, la potion magique du docteur Strauss Kahn consiste à sur-réglementer encore beaucoup plus le fonctionnement de la finance internationale, à arroser de milliards en monnaie de singe les états en faillite, à les obliger, pour se rendre économiquement crédibles, à des mesures draconiennes propres à détruire tout espoir de croissance, et pour ce qui est de l'Europe, à obliger les autres pays de la zone Euro à investir massivement chez ces canards boîteux qui, du fait même des mesures qui leur seraient imposées, n'auraient rapidement d'autre ressource que de passer de la faillite à la banqueroute. Avenir radieux, tant pour la Grèce, l'Espagne, le Portugal, la France, pays malades, que pour l'Allemagne et peut-être au maximum deux ou trois autres "soigneurs" honnêtes et vertueux qui paieront donc immanquablement pour les coquins et les irresponsables.

Et de pompiers pyromanes, nous en avons eu notre dose hier soir. Pas encore remis de l'exposé de DSK dont je viens de dire tout le bien que j'en pense, nous avons eu droit à un pseudo-débat sur le problème des allocations-vieillesse, entre un ministre du travail tout aussi convaincant que le ministre du budget qu'il était encore il y a peu (et qui donc a cogéré plusieurs fiascos dont celui d'un sauvetage bancaire mémorable qui devait, déjà, éradiquer une crise qui perdure de plus belle) et un porte-parole du premier parti de France qui était là pour défendre (tel un coq de combat et sans aucun respect de son interlocuteur, comme à son habitude) le "projet" tout neuf dudit parti, sorti du chapeau d'une Première Secrétaire encore et toujours embrumée, tout comme l'est le projet en question.

Je vais passer très rapidement sur cette partie de l'émission, qui pourtant fut la plus longue, et où les deux seuls interlocuteurs audibles (je veux dire par là que leurs discours, à eux, étaient plutôt sensés) furent la présidente de la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse, même si elle fut quelquefois un peu corporatiste, et le représentant du Conseil d'Orientation des Retraites, dont il faut noter au passage que nombre de ses arguments alarmistes furent repoussés d'un revers de main, tant par Hamon que par Woerth...

Les deux principaux débatteurs ont passé leur temps, outre à s'invectiver, pour l'un à nous expliquer que le projet socialiste était parfait puisqu'il prenait l'argent "là où il est", en instituant une brouettée de prélèvements obligatoires nouveaux ou en augmentant considérablement ceux existants, et pour l'autre à nous promettre un projet, parfait lui-aussi, mais qu'il ne peut dévoiler encore, puisque son Président Absolu élyséen a décidé souvrainement qu'il ne le serait qu'après concertation en cours.

Là encore, nous avons eu droit à la peinture d'un avenir radieux pour les retraites, tant ceux qui possèdent les clefs du problème, et qui discutent ensemble pour les peaufiner, sont à la fois crédibles, responsables, et de bonne volonté.

Pour terminer, nous avons eu droit à ce qui ne fut même pas un débat, entre un Patrice Duhamel et une Sylvie Pierre Brossolette quasiment d'accord sur tout, et visiblement plus préoccupés par les aspects purement politiciens du problème. Il s'est agi essentiellement de supputer les chances d'une future candidature de DSK à la candidature socialiste, et de blablas sans aucun intérêt autour des autres intervenants et du déroulement du débat.

Je vous l'ai dit, tout ça fut de nature à relever le moral en berne des Français qui, comme moi, ont absorbé cette potion amère. Et comme le moral des ménages est un des critères importants, parait-il, d'une éventuelle reprise de la croissance, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes !

Qu'il s'agisse des retraites ou qu'il s'agisse de la crise internationale (de la finance d'abord, de l'économie ensuite, de la solvabilité des états aujourd'hui), la démonstration est éclatante que les politiciens de tous bords, et apparemment de beaucoup de pays, n'ont de solutions à proposer que de nature à alourdir le poids démesuré des administrations, à pomper à tout va, de plus en plus, les richesses produites malgré tout, avec beaucoup de mal, et donc mathématiquement à appauvrir non seulement les économies nationales, non seulement l'économie mondiale, mais encore et peut-être surtout les individus eux-mêmes, ces individus qui sont les citoyens que ces mêmes états ont pour (seule) mission de défendre et d'aider en toute sécurité (notamment financière) à exercer leurs libertés naturelles.

En résumé, cette émission du service public de télévision, à une heure de grande écoute, nous a montré avec éclat, une fois de plus, au moins pour ceux qui savent regarder ce qu'ils voient, l'évidence du processus de paupérisation que nous subissons au long cours, depuis 35 ans au moins, inexorablement, et pour la plupart d'entre nous sans même nous en rendre compte. Je ne reprendrai pas ici l'allégorie de la grenouille, pourtant si parlante, mais je tiens à insister sur le fait que les politiques publiques, en France mais pas seulement hélas (il suffirait alors de s'expatrier pour échapper au phénomène), mettent en oeuvre un processus d'appauvrissement général des citoyens, processus inexorable tant que nous n'aurons pas compris que faire le bien d'autrui malgré lui et sans le responsabiliser mène automatiquement à la catastrophe. Distribuer des subsides, aux états tout comme aux particuliers, sans que les bénéficiaires aient produit par leur travail lesdits subsides, même s'ils ont été produits par d'autres (ce qui n'est pas toujours le cas), sans qu'ils soient eux-même impliqués dans leur production, c'est enclencher un processus irréversible de déresponsabilisation qui se termine obligatoirement par une catastrophe. Pas seulement une catastrophe économique (ou financière), mais une catastrophe humaine où l'individu perd toute dignité, et toute chance de se sortir de sa situation d'éternel assisté. C'est vrai pour les aides sociales distribuées sans contrepartie aux citoyens, c'est vrai aussi pour les capitaux distribués à guichet ouvert aux états en faillite. Qui plus est si cet "arrosage" se flanque d'obligations budgétaires suicidaires pour la reconquête de la croissance nécessaire.

Et quand nous aurons tous été vidés de notre substance, dans le but louable entre tous d'assurer notre bonheur malgré nous, quand nous n'aurons plus d'autre ressource que de nous nourrir de la chasse et de la cueillette (ne riez pas : ce n'est pas une perspective si idiote que ça...), quand on ne nous appelera même plus "SDF", puisque la notion de domicile ne sera plus elle-même qu'un concept dépassé, alors nous serons enfin conscients que l'être humain, comme tout animal sur cette terre, et malgré la trop haute idée qu'il se fait de lui-même, ne peut en aucun cas abdiquer valablement entre les mains de quiconque la responsabilité qui est la sienne de subvenir à ses propres besoins et à ceux de sa famille. Nous aurons alors enfin compris que s'en remettre à un Etat Tout Puissant, soi-disant protecteur et soi-disant providentiel, que de lui confier la gestion de nos propres intérêts en lui permettant de décider à notre place dans tous les domaines, est le meilleur moyen de perdre le bénéfice de cette intelligence soi-disant supérieure dont la Nature nous a pourvus, et dont nous faisons décidément un usage bien imbécile...

Heureusement peut-être, d'autres que moi sont moins pessimistes...

13 commentaires:

  1. Excellent coup de gueule. J'avais aussi sursauté en entendant DSK parler de "l'économie malade" sans nous expliquer quel était son diagnostic, et sans nous dire pourquoi il continue à parler de l'économie (une abstraction) comme d'un être vivant.

    je te linke.

    à bientôt

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  2. Merci pour ton comentaire, et pour le lien.

    A bientôt

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  3. "président socialiste du FMI"
    DSK n'est pas président du FMI ....

    "le représentant du Conseil d'Orientation des Retraites"
    Il n'y avait AUCUN représentant du COR à cette émission.....

    Pour ma part, je me suis refusé à écouter DSK.
    En revanche, j'ai regardé les deux autres parties.
    Je n'ai pas été satisfait de celle sur les retraites. D'autant que Mme Chabot est de moins en moins capable de diriger correctement un débat.
    J'ai noté au passage que M. le Ministre qui n'arrêtait pas de nous parler de concertation et d'orientation, a fini par faire un lapsus révélateur sur lequel personne n'a rebondi. M. Woerth a bel et bien parlé du "projet" du gouvernement....
    Je n'ai pas aimé non plus la façon dont il a balayé d'un revers de main le Fonds de Réserve pour les Retraites qu'au mépris de la loi, les Gouvernements Raffarin, Villepin et Fillon n'ont pas abondé depuis 2002.

    Enfin pour la troisième partie, j'aime de moins en moins la grandiloquence de M. Duhamel..il vieillit le bougre...
    En revanche, j'apprécie beaucoup les commentaires teintés d'ironie de Mme Pierre-Brossolette.

    jf.

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  4. DSK est directeur général, et non président, du FMI ! Excusez-cette erreur incommensurable, et qui change tout le contenu de mon billet, en effet...

    Au passage, je note que vous "vous êtes refusé" à écouter ses propos. Très significatif ! Même au sein des différents courants du PS, vous refusez donc d'entendre ceux qui diffèrent de vous ? Bigre, et dire que je croyais encore à votre sens critique !

    Pour le reste, ça ne me choque pas d'entrendre E. Woerth parler du "projet" du gouvernement. Martine Aubry ne parle-t-elle pas du "projet socialiste", tout en parlant elle aussi, comme le ministe, de concertation ?... C'est naturellement projet contre projet que les choses se font. Ne trouvez-vous pas cela normal ? Je tiens à repréciser que je ne suis d'accord, ni avec Aubry ni avec Woerth, ni avec aucun des deux "projets" en question.

    Pour le fonds de réserve des retraites, ce "machin" qui n'apporte qu'un semblant de caution financière à un système fondamentalement non viable, je crois avoir entendu le même ministre donner sa version, avec laquelle il me semble avoir été assez d'accord sur l'instant. Peu importe. De toute manière, c'est un "bidule" sans vraiment d'importance. Ce n'est pas en instillant une dose homéopathique de capitalisation, qui plus est de capitalisation collective (collectiviste ?) qu'on donnera à ce système mauvais par nature une chance de survie ni d'efficacité.

    Concernant la troisième partie de l'émission, je suis assez d'accord avec vous : le discours de Sylvie Pierre Brossolette était plutôt plus audible que celui de Patrice Duhamel. Cependant, et comme je le dis dans mon article, ils n'ont ni l'un ni l'autre apporté quoi que ce soit au fond du débat. Aucun intérêt...

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  5. J'ai oublié : le représentant du COR sur le plateau se nommait Cohen. Je ne le connaissais pas avant. J'ai oublié son prénom.

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  6. Eh bien non, ,Daniel Cohen est un économiste de gauche !
    Il ne représentait en rien le COR.
    Regardez sur le site de France 2, le COR n'était pas invité.
    Vous dites, ne pas être d'accord avec Woerth mais vous reprenez sa rhétorique sur le FRR.
    Vous ne condamnez pas le fait qu'au MEPRIS DE LA LOI, ce Fonds ne soir plus abondé depuis 2002.

    Je vous parle d'un lapsus révélateur, vous me faites de l'exégèse sur Martine Aubry...qui n'était pas là.
    Et vous vous permettez fréquemment de me dire que mes commentaires sont hors sujet ????!!!!!

    jf.

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  7. Comme le dit si bien votre ami Berdepas, il n'y a pas de différence entre Sarkozy et DSK.
    C'est bien pour cette raison que je n'ai pas regardé cette partie de l'émission.....
    Ca n'a donc rien à voir, de ma part, avec quelque courant du PS que ce soit puisque je ne suis pas membre de ce parti !

    jf.


    jf.

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  8. 1) Daniel Cohen, économiste de gauche ou pas, a défendu pendant toute l'émission la position et les préconisations du COR...

    2) Je ne suis pas d'accord avec Eric Woerth sur le projet gouvernemental de réforme des retraites, qui ne tient aucun compte de l'évidence de l'iniquité et de l'absurdité du système par répartition. Je suis par contre en accord avec lui au sujet du FRR, qui n'a quasiment aucun intérêt : il ne fait que (mal) compléter un système non viable. Sa seule justification, celle qui a présidé à son institution par L. Jospin, est d'apporter en apparence une caution financière audit système. C'est de la poudre aux yeux, rien de plus. Ensuite, que la loi ait été bafouée par les gouvernements suivants en ne l'abondant pas est peut-être vrai. Ca ne signifie pas qu'il aurait fallu l'abonder. Ca signifie qu'il aurait fallu l'abroger.

    3) Je ne vois pas bien en quoi je serais "hors sujet" : je vous ai expliqué que selon moi ce que vous appelez un "lapsus" n'en était pas un, et qu'il était normal que le gouvernement ait un projet, tout comme le PS en a un autre, même si aucun des deux ne peut être définitif, puisque la phase de concertation n'est pas achevée.

    Un "détail", cependant : concertation ne signifie pas renoncement, et cette concertation-là ne pourra pas, de toute évidence, amener le ministre à épouser intégralement les thèses du PS, ce qui permettra à ce dernier de prétendre que le gouvernement n'aura pas accepté la concertation... Nous avons l'habitude de cette rhétorique-là. Même si, je le répète, le projet gouvernemental ne retient pas mon agrément, je ne peux pas être d'accord non plus avec ce genre d'accusations auxquelles le PS et la CGT, chacun dans sa sphère d'influence, nous ont habitués.

    4) Sur un seul point, nous sommes cependant d'accord ! Une fois n'est pas coutume...
    Il n'y a pas de différence profonde entre Sarkozy et DSK. C'est bien pourquoi je ne suis d'accord ni avec l'un ni avec l'autre. Et ne me redites pas que j'ai soutenu NS au début de sa mandature : j'ai déjà expliqué qu'il avait fait cocus ses électeurs de 2007, dont je suis...

    5) Ne pas être membre du PS ne vous empêche pas de soutenir un courant contre les autres : il suffit de se souvenir avec quelle verve et avec quelle hargne vous défendiez Ségolène. Je me souviens parfaitement avoir été l'objet de vos foudres pour l'avoir un peu égratignée...

    Je ne vous reproche pas de défendre vos positions, loin de là. Mais ne prétendez pas le contraire...

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  9. J'ai défendu Mme Royal comme candidate à l'élection présidentielle, candidate DU parti socialiste.
    Je vous répète, même si vous niez l'évidence, que je ne m'occupe pas des courants au sein de ce parti.
    Parcourez mes archives...Me suis-je exprimé lors du calamiteux combat Aubry-Royal à leur congrès de Reims ? La réponse est non que vous le vouliez ou non.

    En fin, ne confondez pas un projet gouvernemental qui est un PROJET DE LOI et un projet de parti qui est un programme.
    Votre assaut de sémantique ne change rien d'autant que depuis MM Estrosi et Bertrand ont eux aussi vendu la méche et que cela a irrité MM. Fillon et Woerth.....

    jf.

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  10. M. Cohen n'a pas "défendu" la position et les préconisations du COR.
    D'autant qu'il na pas donné de préconisation....
    M. Cohen a expliqué les différents scénario du COR dans sa première intervention.
    Puis ensuite il a "joué" de l'un ou de l'autre pour contrer M. Woerth qui lui, n'a retenu du COR que le scénario qui l'intéresse.
    A tel point que, pris en défaut,et à court d'argument, il a vertement répondu à M. Cohen: "vous n'êtes pas l'arbitre".....

    En effet, ni M. Cohen, ni le COR ne le sont puisque M. Woerth fait ce qu'il veut mais qu'il essaye "d'habiller" tout ça....pour nous faire avaler sa pilule !

    jf.

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  11. Ne vous énervez pas, une fois de plus ! J'ai simplement qualifié de "représentant du COR" un journaliste qui, vous me l'avez appris, ne l'est pas. Et je l'ai fait parce que sa posture au cours de l'émission me le laissait entendre. Il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Ca n'a même pas la moindre importance sur le fond !

    Sur le fond, justement, je vous rappelle une fois de plus que je n'approuve ni le projet gouvernemental, habillé ou non de concertation, ni celui du PS, auquel vous ne voulez pas donner la même importance qu'à ce qui n'est pas encore, ne vous en déplaise, un projet de loi.

    Il s'agit bel et bien de deux projets, dont ni l'un ni l'autre n'est à ce jour tout à fait officiel.

    Mais trève de bavardage inutile : il s'agit pour le PS comme pour le gouvernement d'un replâtrage, chacun à sa manière, d'un système injuste et non viable. Aucune raison de se disputer là-dessus.

    La réforme des retraites, la vraie, la seule qui soit capable de péréniser des pensions de vieillesse acceptables et pérennes, financées de manière équitable et responsable, consiste dans une refonte totale du système actuel et son remplacement pur et simple par autre chose de plus intelligent et de plus crédible. Mais il s'agit d'une solution dont personne ne veut.

    Tant pis pour les futurs retraités ! Ils paieront les erreurs des décideurs actuels, décideurs qu'ils ont choisis par leurs votes, ce qui me fait dire qu'ils auront ce qu'ils méritent.

    Vous voyez bien qu'il est inutile de discuter du sexe des anges. L'important n'est pas là...

    Concernant, enfin, votre propre positionnement pas rapport à l'auberge espagnole PS, je prends note que, contrairement à ce que j'avais pu ressentir à une époque, vous ne soutenez aucun courant en particulier. Ceci non plus n'a pas grand intérêt pour moi, mais j'en prends bonne note.

    A bientôt.

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  12. "une refonte totale du système actuel et son remplacement pur et simple par autre chose de plus intelligent et de plus crédible. Mais il s'agit d'une solution dont personne ne veut."

    Peut-être que personne n'en veut parce que ce n'est pas aussi intelligent et crédible que vous le pensez.....

    jf.

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  13. Il fallait bien que vous trouviez une manière de rebondir. Je vous reconnais bien là ! Vous ne changerez jamais, mon cher Jacques...

    Lisez mon prochain billet, et vous aurez ma réponse.

    A bientôt

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