Les Anciens avaient inventé la Démocratie
Les Modernes y ont ajouté la Liberté
Nous sommes responsables des deux...

Affirmons nos libertés !

jeudi 22 mars 2012

Contre qui allez-vous voter ?

Voilà la seule question sensée, qu'aucun institut de sondage n'a pourtant jamais posée. Et pourtant, si vous demandez à quelqu'un pour qui il se prépare à voter et si, comme moi, aucun candidat en lisse ne correspond à ses aspirations, que voulez-vous qu'il vous réponde ? La question n'a pas de sens, pour un grand nombre d'électeurs. Et pas seulement ceux qui voteront blanc le 22 avril !

Alors, je gage que, sinon la majorité du moins une grande proportion des sondés, soit répond à peu près n'importe quoi, soit répond qu'il s'abstiendra. Et c'est une des explications du fait que les sondages se trompent presque à coup sûr...

En réalité, non seulement le mode de scrutin embarrasse un nombre croissant d'électeurs, mais encore une proportion non négligeable de ceux-là se réfugient, scrutin après scrutin, dans l'abstention. Car si, comme c'est mon cas et ce n'est pas la première fois, aucun candidat ne répond à ses attentes, l'électeur n'a d'autre choix que de voter pour celui qui lui déplaît le moins, de s'abstenir, ou de voter blanc. Dans le premier cas, il vote quasiment contre sa conscience, et dans les deux derniers son vote n'a strictement aucune valeur quant au résultat. Quand on voit le pourcentage des abstentionnistes, on peut facilement en déduire que le vote des Français est totalement faussé, ce qu'André Bellon résume d'une formule laconique mais O combien conforme à la réalité : "La démocratie confisquée".

Car dans l'état actuel de la loi électorale, voter blanc n'est reçu que comme une manière hypocrite de s'abstenir sans le dire. Or, pour une majorité de ceux qui votent blanc, ce vote-là a une signification bien réelle : cela revient à dire qu'aucune des options proposées ne séduit l'électeur. Cela signifie en substance "Je ne vote pour personne, car personne ne me convainc". Et ça na rien à voir avec une abstention !

Si la classe politique n'avait pas peur du peuple souverain, et si le personnel politique avait réellement le souci de s'en remettre au verdict des électeurs, il aurait le courage de lui donner réellement et totalement la parole, en acceptant de ne se considérer élu du peuple qu'après avoir reçu l'assentiment de la majorité des citoyens. Un seul homme dans l'Histoire s'est comporté de cette manière honnête, à savoir Charles de Gaulle. Lui seul a réellement respecté le suffrage universel, en déclarant haut et fort qu'il avait besoin de la majorité des électeurs, et non pas de celle des seuls votants.

Quant à moi, je pense néanmoins que les abstentionnistes n'ont pas voix au chapitre, et que donc il faut faire un distingo clair entre l'abstention et le vote blanc. Voter blanc, je l'ai dit plus haut, ce n'est pas s'abstenir, ce n'est pas dire qu'on se fout du résultat, c'est dire qu'on n'accepte aucune des solutions proposées. Et ça n'a rien à voir...

Je préconise donc un mode de scrutin dans lequel on prendrait en compte les votes blancs et nuls en actant que, pour être élu, il faille obtenir les suffrages de plus de 50 % des votants, et non pas des seuls suffrages exprimés. La conséquence mécanique serait que, même à l'issue du second tour de scrutin, aucun candidat ne soit éventuellement élu, et qu'il faille organiser une nouvelle élection ! Et alors ? Où est le problème ? Est-il préférable d'avoir pour président un homme ou une femme qui n'a pas obtenu la majorité ? Juste pour être sûr d'avoir un "gagnant" ? Ce n'est pas mon opinion. La volonté du peuple, c'est la volonté de la majorité des citoyens. Pas d'une minorité vainqueur par défaut, en quelque sorte faute de combattant...

Mais voilà, cette hypothèse est pour aujourd'hui une utopie, et il faut bien faire avec la loi telle qu'elle existe ! Il faut donc se satisfaire de ne pas pouvoir dire qu'on refuse autant Hollande que Sarkozy, Bayrou que Marine ou Eva, Mélanchon qu'aucun des quatre autres rigolos qui s'offrent à nous. Il faut se satisfaire d'être contraint de voter pour un pis-aller, et en d'autres termes de prétendre être pour quelqu'un alors que l'on n'est que contre l'autre... Se satisfaire du choix du moindre mal, au risque de cautionner par avance une politique néfaste pour la France et pour les Français...

Et donc, se conduire en citoyen responsable en 2012, ce sera voter comme "par défaut" pour celui dont les intentions sont les moins nocives à défaut d'être les plus sérieuses.

En 2007, et je n'en ai pas fait mystère sur ce blog, j'ai voté pour un homme que je croyais plutôt libéral, qui avait un discours très proche de mes convictions, et qui de surcroît me semblait avoir le charisme et le volontarisme nécessaires pour "renverser les colonnes du temple" et imposer des réformes que j'appelais (et que j'appelle toujours aujourd'hui) de mes vœux. En 2007, j'appelais à voter Sarkozy non seulement parce que Ségolène Royal était de toute évidence une option désastreuse, mais également parce que le candidat de l'UMP semblait posséder à la fois un programme très positif et l'énergie nécessaire pour le mettre en œuvre. En 2007, j'ai voté par empathie pour un homme dont je n'hésite pas à dire, 5 ans plus tard et de manière quelque peu triviale, qu'il m'a fait très largement cocu...

Nicolas Sarkozy, c'est entendu, a bousculé le ronron somnolent de l'ère chiraquienne, a réalisé, comme il aime à le dire, "plus de réformes en 5 ans que ses prédécesseurs en 40 années", mais ces réformes dont il parle n'ont été, sur les sujets les plus importants et les plus difficiles, que des "réformettes" très éloignées de l'ambition qu'il affichait dans ses discours de campagne.

Un exemple ? Le "service minimum" dans les transports publics, qui se résume à un préavis de grève individuel, qui certes réduit considérablement la chienlit collective, d'origine cégétiste ou autre, que nous connaissions précédemment, mais qui n'a rien d'un véritable service minimum au bénéfice des usagers des transports publics. Un service minimum serait l'obligation pour les agents des services publics (et pas seulement les transports), d'assurer les dits services publics de manière peut-être minimale, mais suffisante.

Un autre ? Cette "Révision Générale des Politiques Publiques", un titre ronflant qui devait répondre aux préconisations du rapport Attali (je n'aime pas le bonhomme, mais en l’occurrence ses propositions étaient sensées), et qui se résume grossièrement au non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite et au remplacement des conseillers régionaux et des conseillers généraux par des conseillers territoriaux. Deux mesures positives en soi, mais totalement insuffisantes. Il fallait au minimum imposer aux collectivités locales une cure d'amaigrissement équivalente à celle de l'état central et, faute de supprimer les départements, au minimum fusionner les administrations régionale et départementale. Les vraies "économies d'échelle" indispensables étaient là !

Et je pourrais lister comme ça des dizaines de ratages, en particulier en matière de libertés individuelles, liberté d'entreprendre, liberté d'enseigner, liberté du temps de travail, liberté des rémunérations, etc, etc. La liste est longue des promesses non tenues.

Alors, me demander aujourd'hui de voter pour Nicolas Sarkozy ne mériterait qu'un haussement d'épaules s'il existait face à lui une option susceptible de rectifier ses erreurs, pour ne pas dire ses trahisons.

Seulement voilà ! Qu'avons-nous face à lui ? Je passe évidemment sur les candidatures fantaisistes, et tout aussi évidemment sur les candidatures extrémistes, lesquelles d'ailleurs ne sont pas moins fantaisistes sur la plupart de leurs options. Quand on a fait le tri, il reste trois candidats qui méritent l'attention, et trois seulement. Outre le président sortant, nous avons le choix entre un François Bayroux dont les positions ne sont pas toutes idiotes, mais la plupart du temps évoquent une République du Bisounoursland, et un François Hollande enferré dans l'idéologie et les contradictions socialistes. Il semble bien en outre de plus en plus acquis que le deuxième tour doive se jouer entre Sarkozy et Hollande, et donc que nous n'ayons le choix in fine qu'entre ces deux-là. Qu'il faille donc rechercher entre eux-deux quel est, non pas le meilleur choix, mais le moindre mal...

Or, le catalogue de propositions du candidat Hollande ne sont vraiment pas de nature à relever le gant ! Florilège.

Au chapitre des dépenses :

- 150 000 "emplois d'avenir" dans la fonction publique
- 60 000 postes supplémentaires dans l'Education Nationale
- création de 1 000 postes par an dans la police, la justice et la gendarmerie
- Arrêt du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite
- Retour à la retraite à 60 ans
- 20 milliards d'euros de plus pour le financement des "priorités" (sic.)

Au chapitre fiscal :

- Nouvelle tranche à 45 % pour les revenus au-dessus de 150 000 € par part
- Nouvelle tranche à 75 % pour les revenus au-dessus de 1 000 000 € par an
- Relèvement de l'impôt sur la fortune
- Augmentation des cotisations chômage sur les "emplois précaires"
- Augmentation de l'impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises

Au chapitre financier :

- Séparation autoritaire des activités bancaires
- Interdiction de certains produits dits "toxiques"
- Surtaxation de 15 % des bénéfices des banques
- "Encadrement" des bonus
- Création d'une banque publique d'investissement pour concurrencer les banques privées

Je m'arrête là. La liste est trop longue des mesures qui augmentent considérablement les dépenses publiques, alourdissent non moins considérablement les prélèvements obligatoires (sans pour ça compenser, loin s'en faut, le point précédent), accentuent significativement l'interventionnisme de l'état sur les entreprises, incitent par nature à la fuite des capitaux hors de France, hypothèquent gravement l'indépendance énergétique du pays (fermeture des centrales nucléaires), affaiblissent la position de la France en Europe (reniement unilatéral des traités déjà signés), déssaisissent les Français de leurs prérogatives liées à la nationalité (droit de vote aux Etrangers), ouvrent grandes les portes à l'immigration sauvage (régularisations massives des clandestins), etc, etc...

Puisque je suis obligé de choisir l'un ou l'autre, puisque le seul choix raisonnable est celui du "moindre mal", alors oui, le 22 avril comme le 6 mai, je mettrai dans l'urne un bulletin "Nicolas Sarkozy"...

Tous les commentateurs en déduiront que j'ai voté pour lui. Aucun n'aura raison. Je n'aurai pas voté pour le président sortant, mais contre le candidat socialiste, force d'inertie par nature et arme de destruction massive par consensus mou, j'ai nommé François Hollande.

Et vous, contre qui voterez-vous ?

10 commentaires:

  1. Analyse intéressante.

    Pourtant, je ne voterais ni contre ni pour personne, parce que je pense que c'est le seul moyen de faire bouger les choses; quand il y aura une abstention significative, peut être que les clowns qui se présentent en nous faisant croire qu'ils ont les solutions à nos problèmes, réfléchiront un peu au fait qu'ils sont le problème.

    J'avais fait le même raisonnement que vous en 2007, et avait voté contre Royal au second tour (je m'étais abstenu au 1er tour). Et bien, je regrette bien...Et puis comme vous le remarquez, vous ne votez jamais contre, mais finalement toujours pour quelqu'un.

    Quand à savoir si ce sera mieux (ou plutôt moins pire) avec Sarko qu'avec Hollande, je ne suis pas convaincu; si Hollande passe, les taux d'intérêts vont monter (il faut reconnaître que Sarkozy a su faire en sorte que la France puisse emprunter à des taux supportables), et le pays va rapidement devenir ingérable. On aura alors droit à un parachutage du FMI, qui sera le seul à pouvoir imposer des règles de gestion saine, et une baisse de l'intervention de l'état. Regardez ce qui se passe en Italie, ce ne serait peut être pas si mal d'avoir le même scénario en France, et Hollande sera plus facile à gérer que Sarko pour imposer des réformes. Dans tous les cas, le futur président aura probablement une assemblée contre lui, et nous aurons droit à une cohabitation, dans laquelle il ne se passera pas grand chose, on continuera de gaspiller plus d'argent que nous n'en avons, et le scénario de la faillite se mettra en route pour de bon.

    Donc si je me déplace, c'est pour mettre un bulletin Bastiat dans l'urne; voter blanc ne sert strictement à rien et l'effet de masse du bulletin Bastiat peut être intéressant à observer.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Nico,

      Votre analyse elle aussi est intéressante, et on la sent réfléchie...
      Cependant, votre raisonnement est proche de la "politique du pire", ce qui fait que je peux pas la cautionner.

      Vous avez peut-être raison de penser que l'intervention du FMI pousserait nos dirigeants (qui rapidement ne seraient évidemment plus les mêmes) à réagir dans le bon sens, et l'Italie d'aujourd'hui est un bon exemple en effet.
      Mais je ne peux pas me résoudre à espérer que mon pays soit ruiné et soumis à un pouvoir extérieur de fait pendant une période plus ou moins longue, dans le but de réaliser enfin les réformes structurelles que nous ne serions soi-disant pas capables de réaliser nous-mêmes.

      La France est un grand pays historique, un grand pays qui a dirigé le monde et qui a encore aujourd'hui, n'en déplaise aux défaitistes de tous poils, une influence dans ce monde. Je ne veux pas que ce pays, mon pays, devienne un protectorat du FMI ou de quiconque...

      Alors, NON, je ne VEUX PAS d'un François Hollande à la tête de la France, même si l'autre option qui s'offre à moi ne correspond pas exactement à mes vœux.

      A bientôt.

      Supprimer
  2. Je ne me réjouis pas non plus, à l'idée que le pays soit ruiné, et je ne veux pas non plus qu'il devienne un protectorat du FMI pour réaliser les réformes dont nous avons besoin. Vous avez raison de ne pas cautionner la politique du pire, ce n'est pas non plus ce que je souhaite; en bon libéral, je crois en l'homme et suis plutôt optimiste sur sa capacité à régler ses problèmes.

    Je vous rassure, je ne veux pas de François Hollande non plus, et je n'aurais pas l'impression d'avoir voté pour lui si je m'abstiens, ni de voter contre lui si je vote quelqu'un d'autre. En fait, le vote contre ne me convient pas et ce n'est pas comme cela que je conçois une élection (ou alors, il y a un bulletin pour et contre chaque candidat). Et c'est bien parce que je pense qu'il n'y a aucun candidat à la hauteur que je m'abstiens.

    Que pensez-vous de l'appel à voter Bastiat, proposé par quelques libéraux ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'avais oublié en effet de vous répondre sur Bastiat. J'ai voté Bastiat au premier tour des municipales, pour des raisons identiques à celles que vous exposez.
      Cependant, j'ai voté au deuxième tour pour la liste qui me semblait la moins mauvaise. Je ne m'en plains pas.
      S'agissant des Présidentielles, l'enjeu est beaucoup plus important, et je ne prendrai pas le risque, même au premier tour, de favoriser celui que je refuse de voir à l’Élysée.
      Je maintiens que je ne suis pas d'accord avec vous : le vote blanc ou nul (et voter Bastiat est un vote nul) est bel et bien un votre contre chacune des deux options. Mais avec le système électoral actuel, voter blanc, c'est voter pour celui que les autres auront élus. Ça ne me convient pas du tout...
      Mais je respecte votre opinion, bien entendu.

      Supprimer
  3. Rien de nouveau sur ce bloc-notes, Cher René....
    Vous auriez même pu vous contenter de votre conclusion.

    C'est bien gentil de nous sortir quelques éléments du programme de M; Hollande.
    Il est vrai que vous auriez du mal à faire de même pour M. Sarkozy, puisque celui-ci, à 23 jours du premier tour, n'a toujours pas de programme (quelle "méprisance" des électeurs....) !!

    Moi, je vote CONTRE le BILAN de M. Sarkozy !

    jf.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Jacques,

      Ca me fait plaisir de vous voir revenir sur mon blog, avec toujours votre même verve...

      Je n'ai pas la prétention d'avoir apporté quelque chose de bien nouveau, en effet, avec ce billet, qui ne fait que rappeler mes positions sur quelques sujets essentiels, tout en attirant l'attention de mes lecteurs sur les dangers divers et variés que représenterait pour la France et les Français l'élection de François Hollande.

      Je remarque sans étonnement que votre principal argument de réfutation consiste à décrier Nicolas Sarkozy, que, comme vous le savez par cœur, je ne défends pas bec et ongles. L'essence même de mon billet est de dire que je ne voterai pas pour lui (contrairement à 2007), mais contre son challenger.

      Ceci dit, je vous trouve un peu "gonflé" de dire que le président sortant n'a pas de programme, alors que le chœur de tous les journaleux de gauche (presque un pléonasme, mais passons) est en train depuis sa déclaration officielle de candidature de critiquer vertement les nombreuses mesures qu'il annonce au fur et à mesure de ses discours. Pour ma part, je trouve qu'il en fait trop, d'annonces de ce genre. Il a été élu en 2007 sur un programme qu'il n'a pas mené à bien (à cause de la crise, dit-il), ce que je lui reproche vertement d'ailleurs. Son programme, vous le connaissez par cœur : c'est tout ce qu'il a dit et qu'il n'a pas encore fait et qu'il sera en mesure de faire ! Et c'est toute la différence avec les promesses fumeuses de son futur concurrent malheureux.

      Tout le reste n'est que littérature.

      Cordialement et à bientôt.

      Supprimer
  4. Vous me trouvez un peu "gonflé" ????

    Mais je n'ai rien inventé !

    Allez donc sur le site officiel du candidat Sarkozy:

    http://www.lafranceforte.fr/

    et dites moi si vous y trouvez un quelconque programme....

    M. Sarkozy multiplie en effet des propositions à tour de bras, certaines scabreuses au point que son Premier Ministre lui en a fait retirer quelques unes qui ne tiendraient pas la route devant le Conseil Constitutionnel.........!!!

    En revanche, depuis le 26 janvier dernier, on connaît les 60 engagements de M. Hollande.
    Celui de M. Mélenchon est publié depuis le 22 septembre 2011.
    M. Bayrou a présenté le sien le 14 mars dernier.
    Celui de Marine Le Pen est connu depuis le 12 janvier.

    Pour M. Sarkozy...nenni !

    Permettez-moi de vous renvoyer également au JDD, qui n'est pas spécialement un repaire de "journaleux de gauche"....:

    "Où est le programme de Nicolas Sarkozy?

    De nombreuses propositions, mais pas de programme qui les rassemble toutes. Voilà la curieuse stratégie de campagne de Nicolas Sarkozy. Mais cette dernière est volontaire : il s'agit d'occuper l'espace médiatique. En attendant un projet chiffré pour la fin du mois, un tract de quatre pages rassemblant les mesures déjà formulées sera publié en milieu de semaine. A plusieurs millions d'exemplaires…"

    C'est daté du 19 mars dernier.

    Si vous avez entre les mains le tract de 4 pages annoncé, soyez gentil de nous le publier......

    Cordialement également,

    jf.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous avez parfaitement raison pour ce qui est de la forme.

      Pour ce qui est du fond, je vous ai déjà répondu.

      Et pour ce qui est du programme Hollande, j'ai dit assez largement ce que j'en pensais dans mon billet, tout en restant cependant modéré. L'emportement n'est jamais de bon conseil, et ce petit monsieur a le don de me faire assez facilement m'emporter...

      Bon dimanche.

      Supprimer
  5. J'ai voté Contre Sarkozy, un homme dangereux pour le peuple de France. J'ai bien fait. Mais je vois que vous préconisiez des mesures pires encore que celles qu'il prévoyait lui-même, celles qui imperturbablement mettent les gens au chômage et les paupérisent en les renvoyant à la misère des temps anciens. Vos mesures que vous- mêmes préconisez sont appliquées en Grèce et on voit le résultat ! Le pays est au bord du chaos et les gens cherchent pitance dans les poubelles. Vous parlez d'une réjouissance !Vos recettes néolibérales sont mortes depuis 2007, depuis l'effondrement du système bancaire mondiale. Votre faux-nez idéologique est apparu dans toute sa splendeur et il sera difficile de retirer votre masque dorénavant. Les peuples se réveillent peu à peu de leur long sommeil. Ils n'accepteront pas de revenir à l'âge de pierre pour engraisser une petite élite vulgaire et ignare qui s'imagine dominer les peuples tandis qu'elle en est la lie. Le peuple a voté. Il a bien voté. De l'air pur est rentré dans la pièce. Il n'en sortira plus. Vos pensées viciées n'ont plus d'avenir. Nous reprenons nos billes.Les peuples reprennent le fruit de leur travail.

    RépondreSupprimer
  6. Bonjour.
    "Aucun candidat en lice" il faut ecrire,et non pas en "lisse"..Lapsus de votre part sans doute :-)
    Voila,simple commentaire d'un quadra n'ayant ja-mais voter de sa vie mais content de connaitre par le net,Zo d'Axa,Elisé Reclus..Octave Mirbeau entre Autres..Ou est le temps de la Belle Anarchie.
    Au plaisir.
    Dom.

    RépondreSupprimer