"Il n'y a que la vérité qui blesse". C'est l'adage enfantin (et donc évident de sagesse) que ne veulent plus entendre aujourd'hui ni ceux qui se sentent morveux et qui n'en finissent pas de se moucher, ni ceux qui s'indignent sincèrement de ce qu'ils prennent pour un affront, sans même s'apercevoir que le ressentir comme tel est déjà un aveu en soi...
Car quel est le noeud du problème ? Un haut dirigeant de l'exécutif (il faut parler ainsi, puisque le respect dû à la fonction de Président de République n'a désormais plus aucun cours, et que ledit Président n'est plus à ce jour ressenti que comme le chef du clan majoritaire, tout comme dans la plus banale des républiques bananières), un chef de l'exécutif, donc, a fait une réflexion publique sur le fonctionnement de l'institution judiciaire, ce qui déplait souverainement à ses membres, lesquels entendent le faire savoir avec force fracas...
Pour étayer leur couroux, ces Messieurs du Siège comme leurs homologues du Parquet, tous unis dans une réaction corporatiste univoque, s'effarouchent de ce qu'ils disent ressentir comme une atteinte à leur indépendance garantie par la Constitution. Rien que ça !
Dire que la justice de ce pays a dysfonctionné serait par nature attenter à la séparation des pouvoirs. Critiquer le fait qu'un multirécidiviste élargi avant la fin de sa peine, soit ainsi mis en situation par une coupable erreur de commettre un meurtre barbare sur la personne d'une jeune fille innocente dans des contitions qu'on accepterait difficilement de la part d'une bête sauvage, serait donc un crime de lèse-majesté à l'encontre d'une caste intouchable es-qualité !
Quelle est cette conception de la démocratie dans laquelle il serait interdit à quiconque, fût-ce le Président de la République lui-même, de porter un jugement sur le fonctionnement d'une administration ? Car, n'en déplaise à ces Vierges Effarouchées qui se croient au-dessus des lois qu'ils ont pourtant pour mission d'appliquer, l'institution judiciaire est une administration comme une autre, moins au service d'elle-même qu'au service des citoyens qui la financent, et surtout nullement à l'abri de tout contrôle. Indépendance ne signifie pas impunité, et si la séparation des pouvoirs est un pilier essentiel de la démocratie, elle ne dédouanne les juges, ni d'une obligation de résultat, ni de sanctions disciplinaires, voire pénales, en cas de manquement à cette obligation.
Dans l'affaire qui nous occupe, le Président n'a fait que se mettre du côté de la victime et de ses proches, et exprimer ce que ressentent la majorité des Français devant la recrudescence alarmante de crimes commis par des repris de justice élargis avant la fin de leur peine, quelquefois même contre l'avis des experts. Il est déjà peu admissible que les services de police ne parviennent que petitement à assurer la sécurité des citoyens. Il l'est encore bien davantage que les criminels arrêtés, jugés et condamnés, se retrouvent en situation de récidiver à la suite de remises de peines inconsidérées prononcées par des magistrats routiniers et inconséquents. L'opinion publique le comprend de moins en moins, et il est heureux que certains responsables politiques s'en émeuvent enfin, même si, il faut en être conscient, cette émotion est plus dictée par un souci électoraliste que par la réelle volonté politique de remédier à de telles situations...
Il est tout à fait évident, pour tout le monde sauf pour semble-t-il l'institution judiciaire, que jamais la pauvre Laetitia n'aurait dû se trouver en contact avec son agresseur, lequel aurait dû être encore sous les verrous, comme l'avait décidé un jury d'Assises au nom du peuple français. Au nom du peuple français, une cour d'assises avait envoyé en prison un coupable. Un juge d'application des peines, revêtu de l'autorité souveraine que lui confèrent ses fonctions, et selon lui sans contrôle d'aucune sorte, a décidé de rendre partiellement caduque le jugement et d'écourter la peine prononcée. Le criminel ainsi libéré a tué et démembré une pauvre jeune fille innocente. Et voilà qu'on nous assène l'implacable jugement selon lequel il faudrait se taire, accepter l'inacceptable, et ne pas même critiquer le juge qui s'est rendu coupable (j'emploie le mot à dessein) de permettre ce nouveau crime !
Certes, je suis de ceux qui considèrent que le système d'application des peines est beaucoup trop souple, et que notamment les remises de peine quasi automatiques sont un non-sens. Mais elles sont soumises, ces remises de peines, à l'appréciation du Juge, ce qui rend ce dernier totalement responsable de leur prononcé...
NON, messieurs les magistrats, ne jouez pas les vierges effarouchées ! Effarouchés, vous l'êtes, certes ! Car on ose remettre en cause votre impunité et critiquer votre inconséquence. Mais vierges, vous ne l'êtes en aucune façon ! Ni vierges de tout soupçon, ni vierges de tout laxisme, ni surtout vierges de toute faute (là aussi, j'utilise ce mot à dessein).
Qu'on ne fasse pas de vous, certes, de faciles boucs émissaires. Mais qu'on n'hésite pas à vous mettre en cause quand vous êtes criticables. Et ici, vous l'êtes ! Que vous l'admettiez ou non ! Alors, de grâce, ne nous prenez pas pour des imbéciles, et souffrez que les victimes de vos inconséquences vous fassent les reproches que vous méritez ! Et n'interdisez pas (de quel droit ?) à l'Exécutif, qui a en charge la sécurité des citoyens, de critiquer le Judiciaire quand le Judicaire n'applique plus scrupuleusement la Loi. Ce n'est pas violer le principe de séparation des pouvoirs que de le faire. Personne ne prendra de décision judiciaire à votre place, personne ne vous ordonnera aucune de vos prises de décision, mais tout le monde a le droit de dire que ces décisions sont criticables, voire quelquefois inadmissibles. Rappelons-nous aussi Outreau...
Le choeur antique que vous entonnez à l'unisson n'y changera rien. Plus vous vous révolterez contre le jugement de vos concitoyens, et plus vos concitoyens seront confortés dans l'idée qu'ils ont raison de vous critiquer...
"Qui se sent morveux, qu'il se mouche", disait Petitjean !
Les Anciens avaient inventé la Démocratie
Les Modernes y ont ajouté la Liberté
Nous sommes responsables des deux...
Affirmons nos libertés !
mercredi 9 février 2011
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Vous êtes vraiment trop fort, Cher Monsieur Foulon.
RépondreSupprimerAuusi fort que ce "haut dirigeant de l'Exécutif" que vous, aimez tant.
Comme lui, vous savez où se trouvent les culpabilités avant même que ne soit rendu le rapport d'enquête de L'Inspection Générale des Services Judiciaires.
Oui, vous êtes vraiment trop fort.
Et j'ai bien l'impression que c'est vous, qui tout seul, faites le "choeur des vierges affarouchées"
Parce que si j'en crois ce soir LE FIGARO (brûlot d'extrême gauche bien connu...):
65% des Français derrière les magistrats
Soixante-cinq pour cent des Français soutiennent le mouvement de protestation des magistrats provoqué par les déclarations de Nicolas Sarkozy mettant en cause la justice dans l'affaire Laetitia, selon un sondage BVA pour 20 Minutes à paraître demain.
Ce n'était donc pas vraiment pas la peine que vous suciez votre crayon pour nous offrir ce beau billet !
jf.
Bonjour Jacques,
RépondreSupprimer1) Une fois de plus (mais il n'est jamais inutile de réitérer les choses à l'intention de ceux qui ne veulent pas les comprendre), je n'aime pas particulièrement Nicolas Sarkozy, que je ne me prive pas de critiquer à longueur de temps...
2) Je n'ai pas besoin d'attendre les conclusions d'un quelconque rapport d'enquête pour percevoir ce qui crève les yeux, à savoir que l'auteur de ce crime odieux est un multirécidiviste qui a été élargi de prison avant le terme de sa dernière peine, que cet élargissement a été évidemment prononcé par un juge d'application des peines, et que de ce simple fait, qu'il l'admette ou pas, que vous l'admettiez ou non, que le corporatisme du monde judiciaire le reconnaisse ou non, c'est bel et bien la décision de ce juge qui a permis à cet individu immonde de perpétrer son crime. Le rapport d'enquête dont vous parlez dira si oui ou non le juge en question a respecté les règles de procédure. S'il les a respectées, ce sont ces règles-là qui sont inadmissibles, et ça n'enlève strictement rien à la responsabilité morale du magistrat dont nous parlons.
3) Une fois de plus, vous faites la démonstration éclatante que vous avez besoin de l'opinion générale pour savoir ce que vous devez penser de tel ou tel problème (cela s'appelle "hurler avec les loups"). Vous arguez du fait que, selon un sondage, 65% des Français seraient "derrière les magistrats" pour décréter que j'ai tort et que vous avez raison, puisque vous êtes d'accord avec eux. Pour ma part, je n'ai pas besoin d'un sondage quel qu'il soit pour savoir ce que je pense d'une ignominie causée par un laxisme inacceptable.
4) Concernant ce même sondage, n'avez-vous pas remarqué que ce chiffre de 65 % peut utilement être rapproché des 69 % de mauvaises opinions à l'égard du chef de l'état, selon le sondage BVA du 19 octobre dernier paru dans l'Express ? Les 65 % de Français dont vous parlez sont moins "derrière les magistrats" que "contre Sarko" ! Quelle que soit la question posée, et dès lors qu'elle met en cause l'action du Président de la République ou du gouvernement, c'est plus de la moitié des gens interrogés qui se prononcent contre lui. Même si je fustige beaucoup des aspects de sa politique, je m'inscris en faux contre cette mode savamment orchestrée par l'opposition et tout ce que la société compte de gauchisant (syndicats en tête), mode qui peut se résumer par le fameux "Tout sauf Sarko", bien pratique pour masquer l'absence totale de réflexion politique constructive. Mais c'est là un tout autre sujet.
5) Pour en revenir à mon billet, je n'enlève pas une virgule à ce que j'ai dit, et je maintiens que l'attitude inacceptable des magistrats de ce pays (n'a-t-on pas entendu récemment l'un d'eux dire textuellement "Je ne suis pas là pour mettre les délinquants en prison" ?) est un problème majeur de notre société, et la source inavouée et pourtant palpable de l'insécurité dont les Français s'accommodent de moins en moins, à juste titre.
Vous devriez vous renseigner un peu plus.....
RépondreSupprimerMême ce soir, celui que vous "critiqué à longueur de temps" a reconnu que le personnage en question avait purgé LA TOTALITE DE SA PEINE !
Il n'y avait donc aucun JAP concerné !
Par dessus le marché, je vous rappelle ( au cas où cela vous aurait échappé) que le repris de justice, dans l'affaire de Pornic, n'a été mis en examen ni par le procureur, ni par le Juge d'Instruction pour viol.....
jf.
Après recherches, il apparait en effet que Tony Meilhon avait purgé ses 11 années de détension, sans remise de peine, quand il est sorti de prison la dernière fois.
RépondreSupprimerCependant, cette libération était assortie d'une mise à l'épreuve de deux ans, et d'une obligation de suivi judiciaire.
Pas considéré comme dangereux (la suite nous démontrera, hélas, le sérieux de cette catégorisation judiciaire !), il était cependant tenu de rechercher un emploi, de se faire suivre par un médecin, et d'informer les autorités de son adresse ... tous les ans ! Quelles terribles contraintes pour un multirécidiviste, dites-moi ! Rappelons qu'il collectionne 13 condamnations, dont plusieurs pour des affaires à caractère sexuel...
Non contente de ce laxisme dans la nature des contraintes du suivi post-carcéral, l'administration pénitencière a tout simplement laissé de côté le dossier de ce triste sire, tout comme 732 autres dans le ressort de la juridiction nantaise...
Si, tout bêtement, les fonctionnaires concernés avaient fait leur travail, Laetitia serait sans doute encore en vie. Ils ont fière allure, vraiment, de défiler et de défier le pouvoir, en faisant grève, une grève que la loi ne leur permet d'ailleurs pas !
Alors, de grâce, défendez toutes les causes indéfendables que vous voulez, au risque de vous rendre ridicule, mais certainement pas celle-là !
En tant que contrôleur aérien, si vous aviez refusé de, un jour, guider un avion en approche, même sans que cela cause un accident quelconque, je suis à peu près certain que vous auriez subi une lourde sanction.
Si, en tant que responsable informatique, j'avais négligé volontairment une procédure de sécurité, ce qui eût entrainé de graves dysfonctionnements, même sans qu'il y ait mort d'homme, celà m'aurait certainement coûté mon poste.
Et dans les deux cas c'eût été tout à fait normal. Ici, une jeune fille est morte par la faute d'un magistrat qui n'a réagi que de manière routinière et inconséquente à des difficultés organisationnelles qui sont peut-être réelles, mais qui n'absolvent en rien ladite faute.
Et, je le répète, l'indépendance de la justice n'a rien à voir là-dedans. C'est in fine la probité professionnelle des fonctionnaires impliqués qui est en cause, et rien d'autre.
Cher René,
RépondreSupprimer1) "Ici, une jeune fille est morte par la faute d'un magistrat qui n'a réagi que de manière routinière..."
De quel Magistrat s'agit-il ??????
2)"En tant que contrôleur aérien, si vous aviez refusé de, un jour, guider un avion en approche, même sans que cela cause un accident quelconque, je suis à peu près certain que vous auriez subi une lourde sanction."
Vous connaissez bien mal le métier que j'ai eu l'honneur d'exercer pendant de si nombreuses années.
Lorsque les effectifs et/ou les moyens ne sont pas adaptés à la demande de trafic, c'est cette demande de trafic qui est régulée.
C'est à dire que ce sont LES DECOLLAGES qui sont retardés et/ou carrément suspendus pour une durée plus ou moins longue.
Dans le passé par une Cellule, dite Corta, en France. Aujourd'hui par un organisme européen, dit CFMU, sis à Bruxelles.
Le cas de figure que vous évoquez est donc purement loufoque, permettez-moi de vous le dire.
Continuez de me traiter de ridicule, si ça vous chante, à propos de l'affaire dite de Pornic.
Mais n'essayez surtout pas de faire des comparaisons oiseuses avec mon ancienne profession !
jf.
Cher Jacques,
RépondreSupprimerPoint 1 : J'en ai un peu marre de jouer sur les mots avec vous... Vous ne vous arrêtez jamais au fond des choses, mais vous vous raccrochez à la première argutie de forme venue comme à un branche morte, pour tenter de prouver que vous avez raison... Peu importe que l'on parle d'un magistrat ou d'un fonctionnaire de justice. La seule chose qui compte, c'est que ce sale type a été relâché dans la nature sans aucun suivi judiciaire, alors que la loi stipule le contraire. C'est ça qui est sacandaleux, d'autant que c'est la cause de la récidive et du meurtre sauvage de Laetitia. Le reste n'est que littérature...
Point 2 : C'est un vrai ravissement que de vous lire. Je ne me lasserai jamais de constater à quel point vous êtes capable de vous enfoncer vous-même à force d'être persuadé de votre bon droit et de la véracité évidente de vos positions...
Vous apportez spontanément de l'eau à mon moulin. Vous m'expliquez avec force mépris que je n'y connais rien à votre ancienne profession (ce qui est tout à fait vrai), et que j'ai tort de dire que vous auriez été responsable en cas de crash aérien dû à un refus (c'est bien que ça que je parlais !), car (si je traduis bien vos propos) si la régulation du trafic aérien devient insuffisante, alors c'est le trafic aérien lui-même que l'on réduit. Pour adapter l'offre à la demande en quelque sorte...
Transposé dans le domaine judiciaire, ce serait quelque chose du style "si personne n'effectue le suivi des criminels dangereux après leur libération, alors on ne libère pas les criminels dangereux".
1° - On est en plein dans le sempiternel "manque de moyens" des administrations, notion démentie de manière flagrante par la simple constatation du sureffectif global dans la fonction publique en France, si l'on se compare aux autres pays comparables. En fait, on ne se pose jamais la question de l'efficacité des administrations, et on se contente de décréter qu'il faut du personnel supplémentaire. Si 10 personnes ne remplissent que 80 % des tâches qui leur sont assignées, il est en effet plus simple de dire qu'il faut mettre 2 personnes suplémentaires, plutôt que d'imposer à ceux qui sont là de faire complètement leur travail. Elémentaire, mon cher Thibaut...
2° - La non libération des criminels, même pour ce motif fallatieux, serait pourtant un moindre mal pour ce qui est de la justice. Mieux vaut selon moi un criminel incarcéré plus longuement que par le simple respect de la peine prononcée, plutôt qu'un récidiviste et une victime de plus.
En résumé, essayez SVP de vous remettre en cause, avant de traiter les autres de loufoques. Vous y gagnerez en crédibilité...
Vous referiez bien de vous relire de temps en temps !
RépondreSupprimerCi-dessus vous écrivez:
"...que j'ai tort de dire que vous auriez été responsable en cas de crash aérien dû à un refus (c'est bien que ça que je parlais !"
Mais dans le commentaire précédent vous aviez écrit:
"si vous aviez refusé de, un jour, guider un avion en approche, même sans que cela cause un accident quelconque"
Passons donc....
Lorsqu'en mai 2008, le premier président de la Cour de cassation ( un "petit pois" comma a dit fort élégamment M. Sarkozy...) adresse un Rapport AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUEdans lequel il lui indique (sûrement une argutie comme je les otilise moi-même par exemple...)" Il est donc urgent d'accroître sensiblement le nombre des conseillers d'insertion et de probation".
Qu' a donc fait le dit Président de la République du Rapport en question ????????
Tout au longn de 2009 et 2010 de nombreuses autorités judiciaires ont alerté les Pouvoirs Publics.
Ces alertes ont été reprises pare l'opposition à l'Assemblée Nationale. Le 2 novembre 2010, Mme Alliot-Marie alors Ministre de la Justice, s'est contenteée de répondre:
"vousen jugez le nombre insuffisant ? Ce n'est pas notre analyse au Ministère..Ce que nous avons prévu SEMBLE correspondre aux besoins. Donnons-nous rendez-vous dans le courant de l'année prochaine et nous verrons ce qu'il en est".
Vous avez donc vu, comme moi, ce qu'il en est.
J'ajoute, pour faire bonne mesure qu'un Sénateur, UMP cette fois, Monsieur Le Cerf, avait lui aussi produit un nouveau Rapport ALARMANT à l'automne 201. J'ai vuy ce Sénateur, à la télévision, s'insurger
1)contre la situation inchangée malgré les alertes répétées dont la sienne.
2) contre les propos du Président.
3) donner raison aux Magistrats et fonctionnaires du Ministère de la Justice et de l'Administration pénitentiaire.
Bon dimanche....
jf.
Ca signifie que le premier président de la Cour de Cassation d'une part, que le député Le Cerf d'autre part, sont d'accord avec vous sur le "manque de moyens".
RépondreSupprimerCa ne signifie pas qu'ils ont raison.
Allez, fermons le banc ! Nous ne nous entendrons jamais...
A+
PS : "Ce dont je parlais", c'était d'un refus volontaire, pas d'un crash. Avec vous, il faut toujours tout préciser; j'aurais dû y penser...
Oh là là !... Encore une branche pourrie où vous allez vous accrocher désespérément si je ne rectifie pas : le sénateur Le Cerf, et non "le député"...
RépondreSupprimerVotre rhétorique habituelle ne m'émeut guère mon Cher.
RépondreSupprimerOser écrire ceci:
"Ca signifie que le premier président de la Cour de Cassation d'une part, que le député Le Cerf d'autre part, sont d'accord avec vous sur le "manque de moyens"."
est d'un "machiavélisme de comptoir".
Le premier Président de la Cour de Cassation et le sénateur Le Cerf NE SONT PAS D'ACCORD AVEC MOI.
Ils font leur travail, fort heureusement pour moi, sans avoir à me demander mon avis. Ils n'ont d'ailleurs nullement à être d'accord ou non avec moi.
Votre façon d'essayer de retourner ce que vous appelez "argutie" est proprement pitoyable...
Comme vous dites...."fermons le banc" des ACCUSES.
Attendons donc que les rapport d'Inspection soient publiés.
Je vous invite d'ailleurs, à ce sujet, à aller sur le site officiel du Premier Ministre et d'y écouter INTEGRALEMENT la déclaration de M. Fillon le 7 février dernier.
Ca vous changera des mes "arguties"....
jf.
Eh bien, mon cher Jacques, vous l'avez votre rapport !
RépondreSupprimer"Une succession d'erreurs dans le suivi", "32% d'absentéisme dans le service qui s'occupait du suivi"...
Oui, c'est bien un manque de moyens que pointe le rapport. Mais pas dans le sens où vous l'entendiez !
Cher Monsieur
RépondreSupprimerqui savez tout,qui parlez de la magistrature avec l'assurance du Cafe du Commerce,que savez vous exactement de ce metier ,de la realite de ce travail et des conditions dans lesquelles il s'exerce ?
connaissez vous des magistrats ? Sans beaucoup m'avancer je pense que non .
Ce billet creux ,suffisant,indique un bon fond cependant sensible aux emotions naives et beaucoup de pretention . Mais pourquoi ecrire ainsi des banalites sur un sujet que manifestement vous ne connaissez pas et auquel vous n'avez jamais reflechi serieusement ?
Je suis curieux
Bonjour cher monsieur le berre,
RépondreSupprimer1) Je ne "sais pas tout", et je vous remercie pour la référence au "café du commerce", lieu où à défaut de spécialistes on trouve souvent des gens de bon sens...
2) Vous ignorez absolument quel est mon niveau de connaissance du monde judiciaire, de la "réalité de ce travail", et des "conditions dans lesquelles il s'exerce". Et je ne vous permets pas d'en préjuger.
3) Je ne vous permets pas non plus de proférer des insultes à mon égard, de "billet creux" en "émotions naïves", en "prétention" et en "banalités".
4) Vous avez par contre le droit d'être curieux, tout comme j'ai le droit de ne pas satisfaire cette curiosité.
5) Car peu importent la "réalité de ce travail" ni les "conditions dans lesquelles il s'exerce". Peu importent les habitudes de cette profession, la routine qui la conduit aux manquements, ni le corporatisme qui la fait réagir violemment à de simples paroles elles-aussi de bon sens...
6) ... Car la seule chose qui compte, et contre laquelle je me suis insurgé, c'est qu'une jeune fille est morte sauvagemment assassinée par un multirécidiviste libéré sans contrôle et sans suivi contrairement aux obligations légales à la charge de la susdite profession...
7) ... Car le soi-disant manque de moyens dont arguent les coupables (j'emploie ce mot à dessein) est magistralement contredit par le rapport officiel rendu public ce matin, qui pointe un absantéisme de 32 % dans le service en charge de cette obligation de suivi post-carcéral. Si ne pas recruter le personnel propre à palier les manquements des fonctionnaires en place est un argument pour reporter sur l'état la responsabilité des dysfonctionnements de l'administration, personne ne s'étonnera plus de la pléthore ruineuse des effectifs de la fonction publique...
8) Je ne donne pas un point de vue de spécialiste, que je le sois ou non. Je me borne à constater un dysfonctionnement inacceptable, à m'insurger contre la réaction corporatiste d'un corps qui se prétend au-dessus de tout soupçon et de toute évaluation, et à dire mon indignation devant un meurtre qui n'a pu avoir lieu que grâce au laxisme coupable de l'administration judiciaire.
J'espère avoir satisfait au moins en partie votre curiosité...
Dont acte.
RépondreSupprimerParler de tout sans savoir.Il faut oser.
Un con ca ose c'est meme a ca qu'on le reconnait
Mais merci de votre reponse et sans rancune.
Certainement pas sans rancune !...
RépondreSupprimerUn con trouve toujours un plus con qui se croit moins con.
Au plus grand déplaisir.
L'IGS n'a pas donné les raisons de cet absentéisme dans le service. J'ai vu quelque part qu'il s'agirait de congés de maternité. Quel scandale !
RépondreSupprimerFranchement, je ne vois pas quel intérêt vous avez à écrire n'importe quoi sur le net. Vous feriez mieux de lire un roman d'aventure, ça vous ferait du bien !
Mischka a dit
RépondreSupprimerBonjour René,
Cette affaire est rendue complexe du fait qu’ à mes yeux les torts sont partagés: manque de moyens cruels pour les services de la justice ( tribunaux , prisons,…) et manque de professionnalisme de la part de certains fonctionnaires en cause. La justice est un domaine régalien de l’ Etat dont il convient de doter des moyens suffisants de fonctionner.
S’ agissant du problème du manque de professionnalisme que pointe votre billet j’ observe que toute personne ayant travaillé a certainement côtoyé le pire et le meilleur parmi ses collègues , ses collaborateurs ou sa hiérarchie. Or, ce constat ne cadre pas avec l’ idée d’ égalité.
C’ est pourquoi votre billet me fait penser qu' un des dangers futures qui guette le monde du travail serait d’ être emporté par l’idéologie égalitariste implicite que sous tend cette affaire et selon laquelle tous les travailleurs seraient égaux en professionnalisme quoique chacun fasse. Cela conduirait comme dans l’ affaire nantaise à interdire toute critique à l’ endroit des travailleurs devenus inattaquables sur leur manière de travailler. Au nom de cette idéologie égalitariste on décrétera sous la pression d’ une sorte politiquement correct que tous les travailleurs travaillent pareillement c‘ est à dire bien de toute façon.
Un jour prochain,il sera si cette pente est suivie politiquement incorrect de critiquer ou de juger de la qualité du travail de quiconque car cela sera considéré comme attentatoire à sa dignité de travailleur.
De même qu’ un immigré est selon la doxa anti-raciste ontologiquement une victime le travailleur sera ontologiquement irréprochable. Le moindre reproche sera considéré comme une stigmatisation.
Heureusement nous n’ en sommes pas là mais la réaction des fonctionnaires des services de l’ application des peines a créer un certain malaise en moi.
Bonjour Mischka,
RépondreSupprimerOui, le fond du problème est bien là, et d'une manière générale dans cette société; pas seulement dans le domaine de la Justice.
Il y a des idées et des ressentis qu'on n'a plus le droit d'exprimer au risque de passer pour un dangereux raciste, réactionnaire, voire anti-social (ou plus simplement "extrême-droitiste" ou "populiste", au choix...)
Il y aurait peut-être (sans doute) matière à développer les moyens matériels des services judiciaires en France. Ca ne signifie pas qu'ils soient dans une situation de paupérisme absolu comme on aimerait nous le faire croire. Et de toute manière, ça n'excuse en rien le laxisme des personnels, à commercer par l'absentéisme record.
On a voulu me tourner en dérision en prétendant que cet absentéisme était seulement dû à des congés maternité. 32 % du personnel en congé maternité, voilà un record qui mériterait de faire attribuer d'office le prix Cognacq à l'administration judiciaire toute entière !
La vérité, c'est qu'au-delà de l'image d'Epinal du fonctionnaire, l'absence de sanctions réelles fait des salariés du public, non seulement une caste intouchable, mais encore pour beaucoup d'entre eux des salariés déconnectés des réalités (y compris de celle de leur propre fonction), et dont le comportement se réfère plus à eux-mêmes qu'à ceux qu'ils sont sensés servir. Dans "service publics", il y a bien "service", et ce mot à tout son sens...
Demander sans cesse des moyens supplémentaires pour palier les carences des personnels en place est un non-sens. Et dire que cela résoudrait les problèmes est un sophisme.
Mais dans le concert politico-médiatique actuel, il n'y a malheureusement aucune chance d'être entendu quand on exprime de telles lapalissades à contre-courant du politiquement correct.
A bientôt.
Eh mon gars, tu n'as rien d'autre à faire que de l'anti-fonctionnaire primaire ? Connais-tu les effectifs de ce service ? Connais-tu le taux de féminisation de ce service ? Connais-tu la pyramide des ages de ce service ? Je pense que tu n'as aucune de ces informations donc tu ne peux pas affirmer qu'il ne s'agit pas de congés de maternité. Parce que tu crois qu'un fonctionnaire peut être absent d'un service sans raison ? Sur ce plan là, le fonctionnaire est dans la même situation qu'un salarié du privé et on en a marre des gugus comme toi qui dénigre sans cesse les fonctionnaires.
RépondreSupprimerEh ! Mon gars l'anonyme courageux !...
RépondreSupprimerJe ne parle pas de ce service en particulier, mais de la fonction publique en général.
Et ta réaction courroucée ne change rien à la réalité des faits.
En outre, je ne "dénigre pas sans cesse les fonctionnaires". Je me borne à constater des faits. Dans cette affaire comme dans d'autres. Y compris autour de moi dans la vraie vie.
Maintenant, tu peux hurler encore plus fort, et me traiter de "gugus", ce dont je me fiche éperdument, tu ne feras que démontrer par là que j'ai touché là où ça faisait mal.
A bonne entendeur...
Là où ça fait surtout mal, Cher René (et c'est sans aucun doute pour cela que vous n'en pipez mot), c'est que comme par enchantement le Gouvernement QUE VOUS SOUTENEZ, a tout à coup trouvé CINQ CENT MILLIONS d'euros pour améliorer le fonctionnement de la Justice....
RépondreSupprimerComme quoi il y avait bien un GROS problème, ne vous en déplaise.
Apprendre qu'en terme de budget de la Justice, notre bel Etat DE DROIT se trouve classé 37è sur 43, derrière l'Azerbaïdjan et l'Arménie ne vous fait donc pas mal quelque part, vous qui, comme moi, aimez notre Pays ????
jf.
Savez-vous réellement me lire, cher Jacques ?
RépondreSupprimerN'ai-je pas écrit "Il y aurait peut-être (sans doute) matière à développer les moyens matériels des services judiciaires en France." ?
Et d'autre part, quand cesserez-vous de me reprocher de ne pas avoir parlé d'un sujet dès que vous auriez aimé que j'apporte de l'eau à votre moulin ? Si je n'ai pas parlé des 500 millions d'euros en question, ce n'est certainement pas parce que celà me gêne. C'est simplement parce que je n'ai pas la prétention d'aborder ici tous les sujets qui traînent sur les ondes et dans les feuilles de choux.
Pourquoi ça ne me gêne pas vraiment que le gouvernement ait débloqué 500 millions pour la justice ? Pour deux raisons :
1) Parce que la justice est l'une des fonctions régaliennes de l'Etat, et que je préfère voir utiliser les fonds publics dans cette direction plutôt qu'à des fins aussi inutiles que coûteuses dans des domaines qui ne sont pas de son ressort. Ce qui représente malheureusement le plus gros des dépenses publiques dans ce pays.
2) Et surtout parce que cela prouve une nouvelle fois que nous sommes un certain nombre à avoir raison d'accuser ce gouvernement, dont vous prétendez que je le soutiens, de social-clientélisme. Devant la pression de la rue, Fillion et Sarkozy ne savent faire que deux choses : céder et reculer. C'est ce que j'appelle la politique du bulletin de vote. Et c'est l'une des raisons qui font que, NON, je ne les soutiens pas.
Ce que je fais, par contre, c'est combattre avec la plus grande fermeté les idées keynésiennes. Or, ce sont ces idées dont se réclame le plus gros des troupes de leurs opposants. Et quand je combats le PS, vous en déduisez immédiatement que je soutiens l'UMP.
N'avez-vous pas encore compris que ni l'un ni l'autre ne me conviennent ? N'avez-vous pas encore compris que l'un comme l'autre sont à l'opposé du libéralisme que je défends ? Comprendrez-vous un jour, enfin, que ce que vous appelez à tort "libéralisme", l'insulte suprême que vous proférez à l'encontre de la majorité actuelle, est en fait l'antithèse de la pensée libérale ? Que l'interventionnisme démesuré est précisément ce que les libéraux comme moi combattent bec et ongles ? Le comprendrez-vous jamais ? J'en doute de plus en plus...
(suite)
RépondreSupprimerLe classement international que vous évoquez, maintenant. Ce classement est celui des budgets consacrés à la justice en pourcentage du PIB. Permettez-moi de mettre en doute la pertinence d'un tel classement. L'important n'est pas l'importance du budget, mais ce qu'on en fait. Et je ne suis pas certain qu'un pays qui consacre un budget énorme à la justice, obtienne automatiquement des résultats excellents en matière de lutte contre la criminalité, ce qui est la finalité réelle et quasi exclusive d'un système judiciaire.
Que l'Azerbaïdjan ait un budget de la justice supérieur à celui de la France au regard de leurs PIB respectifs est une chose. Que la France ait des résultats inférieurs à ceux de l'Azerbaïdjan en matière criminelle est plus que douteux...
Quand à l'aspect "humanitaire" de la justice, c'est à dire le confort et le bien-être des prisonniers, les "mesures d'accompagnement", l'insertion et la "probation", toutes menues foutaises que nombre d'associations irresponsables placent bien avant le risque que les criminels représentent pour les citoyens honnêtes, je ne suis pas certain non plus qu'il vaille mieux, de ce point de vue, être prisonnier en Azerbaïdjan plutôt qu'en France !
Vous et vos amis, qui combattez volontiers la "gestion comptable" des problèmes, évacuant ainsi au passage tous les aspects financiers de la gestion de la Nation, c'est à dire in fine le souci du bien-être matériel des citoyens, êtes de mon point de vue assez malvenus de faire de l'importance du budget d'un ministère un critère important. Mais j'ai peut-être une vision déformée par mon obsession doctrinaire ? Un libéral n'est-il pas par nature un obsédé de la destruction des services publics ?
A chacun ses prismes déformants...
A bientôt.
Mischka a dit
RépondreSupprimer@ Anonyme
« Sur ce plan là, le fonctionnaire est dans la même situation qu'un salarié du privé «
Oui et non.En effet, les trois premiers jours ne sont pas indemnisés dans certaines entreprises privées,( ce qui pourrait expliquer des arrêts maladie plus courts ).En outre les fonctionnaires sont contrôlés non par les médecins salariés de l'assurance-maladie mais par des médecins libéraux agréés par l'État,ce qui fait une petite différence.
« Et on en a marre des gugus comme toi qui dénigre sans cesse les fonctionnaires« .
Il n’a jamais été question de dénigrer telle ou telle corporation. Mais les chiffres parlent d’ eux-mêmes.
Toutes les enquêtes montrent que l’absentéisme pour congés maladie est très supérieur dans la fonction publique ( treize jours par an ) que dans le secteur privé ( onze jours par an ) , presque double dans les hôpitaux et les collectivités locales ( vingt deux jours par ans ).
Or, et c’ est le sens de mon précédent commentaire, il y a parmi les fonctionnaires comme parmi les salariés du privé une minorité qui renvoie une mauvaise image du travailleur.
J’ ai travaillé vingt sept années dans la fonction publique et mon constat a été le suivant:
-il y a la très grande majorité ( 85 % ) qui, avec conscience professionnelle, s' acquitte honorablement du travail pour lequel elle est payée et sur qui on peut souvent compter en cas de coup dur;
-Une minorité ( 10 %) qui fait un travail remarquable et ce avec une très haute conscience professionnelle et sur qui on peut toujours compter en cas de coup dur.
- enfin une minorité ( 5 %) dont le travail est selon l’ expression « ni fait ni à faire« , et qui se met en congé maladie pour la moindre remarque et en fait toujours systématiquement moins que les autres, etc,
C’ est pourquoi il est préférable de ne pas employer le terme « les fonctionnaires « pour les désigner mais plutôt « certains fonctionnaires ».
Or, dans le cadre de la fonction publique il est quasiment impossible d’ agir sur ces derniers du fait des systèmes de l’ emploi à vie et de l’ avancement à l’ ancienneté.
Merci, Mischka, d'avoir apporté cet éclairage précis et valorisé par votre propre expérience.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais dénigré les fonctionnaires en tant que tels, mais le système d'irresponsabilité dans la fonction publique, qui fait que beaucoup d'entre eux, bien plus que dans le privé, n'offrent ni l'assiduité ni la qualité de service qu'on serait en droit d'en attendre.
A bientôt.
"Eh ! Mon gars l'anonyme courageux !..."
RépondreSupprimerChacun son truc. Ce n'est pas mon genre de publier des sornettes sur le Net et d'y apposer ma tronche. Une analyse psychologique serait très intéressante pour ton cas. Je perçois quelques frustations dans ta vie et tu crois te donner de l'importance en faisant le beau parleur sur la blogosphère.
"Et ta réaction courroucée ne change rien à la réalité des faits."
Tu n'y connais rien à la réalité des faits. Les fonctionnaires, je les cotoie sûrement plus que toi et ce sont des gens qui font correctement leur boulot et qui ne supportent pas que des types comme toi les dénigrent constamment.
"tu ne feras que démontrer par là que j'ai touché là où ça faisait mal."
Pas tant que cela car tous les sondages sur ce sujet montrent que la majorité des français sont satisfaits du travail des fonctionnaires. Mais, ça fait du bien de réagir aux propos d'un "gugus" qui croit tout savoir sur tous les sujets et qui se permet de dénigrer Keynes, un des plus grands économistes de notre temps.
Chacun son truc peut-être ! Personne ne te reprochera de rester anonyme, sauf quand c'est pour insulter les autres.
RépondreSupprimerQuant à moi, je ne réponds plus aux lettres anonymes.
A bonne entendeur...