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jeudi 8 septembre 2011

Même elle !

Une "petit phrase", même un "petit mot" seulement, m'a fait bondir ce matin à l'écoute des "quatre vérités" sur France 2...

On a l'habitude d'entendre ce mot dans les bouche des socialistes et de leurs divers acolytes.

Un mot mensonger, à supposer qu'on accepte de considérer qu'il a une signification ce qui n'est pas mon cas, quand on prétend comme eux qu'il caractérise la France ou l'Europe.

Un mot qui en fait ne veut rien dire : ultralibéralisme !

Il ne veut rien dire du tout, car être libéral c'est tout simplement laisser au citoyen sa liberté naturelle. Comment peut-on être ultralibéral ? Comment peut-on laisser le citoyen "plus libre que libre" ? Ce néologisme n'a pour but que de caricaturer les idées de ceux qui combattent le collectivisme, le keynésianisme ou tout simplement le constructivisme que défendent tous ceux qui se disent "de gauche", et qui dans la foulée s'attribuent pour faire bonne mesure le monopole des bons sentiments et de la morale... Un "ultralibéral" est donc par définition un salaud qui ne pense qu'à ses intérêts personnels !

Ce mot, ce faisant, est devenu comme une insulte jetée à la face de tous ceux qui ne pensent pas que l'Etat doit se mêler de tout, diriger tout, écraser de son poids jusqu'au libre-arbitre même de l'individu, agir autoritairement "pour l'intérêt général" (un autre concept creux), et pour ce faire ponctionner la plus grosse part de la production de richesses du pays.

On a l'habitude, dis-je, d'entendre ce mot vide de sens dans la bouche des politiciens "de gauche". Et je suis de ceux qui pensent que les autres, ceux "de droite", non pas parce qu'ils sont plus intelligents, mais simplement parce qu'ils défendent des idées plus proches des réalités d'une société organisée autour de l'individu, et non autour d'un concept collectif, que ces gens-là, donc, même s'ils ne sont pas des libéraux, savent ce qu'est le libéralisme et ne commettraient pas cette erreur grossière.

Ce matin, j'en ai le démenti flagrant. Marine Le Pen, entre autres idioties diverses et variées déversées à l'antenne à une heure de grande écoute, nous a asséné sa vérité selon laquelle la France serait "ultralibérale" depuis plus de 30 ans...

Il est flagrant que MLP est allée là "à la pêche aux voix" du PS.

J'attends le moment où, pour comme d'habitude aller "à la pêche aux voix" du FN, un Copé ou un Borloo viendra nous dire à son tour qu'il faut combattre "l'ultralibéralisme" français...

Inculture et mauvaise foi, quand vous nous tenez...

5 commentaires:

  1. http://lamauragne.blog.lemonde.fr/2011/09/10/saines-lectures/

    jf.

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  2. Vous m'avez fait remettre le nez dans votre blog (pardon, votre "bloc-notes").

    J'ai particulièrement apprécié votre billet sur les Etats Unis d'Europe, qui fait écho, peut-être involontairement mais la coïncidence est remarquable, au mien sur la crise de l'euro.

    Pour en revenir à ce billet-ci, j'espère que vous n'avez pas supposé que je faisais de la pub à MLP !

    J'ai simplement mis en exergue que, malheureusement, il existe des gens même à droite qui n'ont rien compris au libéralisme, et qui le caricaturent à l'envi.

    A bientôt.

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  3. Heureux que vous ayez accepté de revenir , même brièvement, sur mon "bloc-notes ( :-) ).
    Je vous rassure, je n'ai pas pensé un seul instant que vous vouliez faire la promotion de la dame...

    Content surtout de votre bonne appréciation de mon billet sur les Etats-Unis d'Europe.

    Bon dimanche.

    jf.

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  4. De temps à autres, je consulte votre blog et même,NOUS consultons....Je ne suis pas capable de philosopher ou de disserter sur la politique, mais nous raisonnons dans votre sens.
    On ne peut pas tout accepter sans réagir.Notre souverain aime le pouvoir et il en abuse.Il aime être partout et décider seul de tout (seul ou presque,car il a des conseillers} Cela nous l'avons ressenti dès son élection.

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  5. Bonjour Andrée,

    Je vous remercie de vous intéresser à mon modeste blog, que je n'ai malheureusement pas le temps de nourrir suffisamment depuis de trop nombreuses semaines...

    Je suis toujours content de constater que les positions que je prends ici sont partagées. Pas assez cependant si l'on en croit les sondages ces temps-ci. Car si je suis pour le moins insatisfait (c'est peu dire) du comportement de celui que vous appelez de manière satyrique "notre souverain", et de sa politique, ceux qui se présentent comme une alternative crédible à sa réélection sont, soit de doux rêveurs, soit des tenants d'une doctrine idéologique qui les pousseraient, au pouvoir, à accentuer encore, et dans des proportions O combien alarmantes, les erreurs commises aujourd'hui. Dans les deux cas, ils sont si dangereux pour notre avenir et celui de nos enfants que je ressens comme un impératif absolu de les combattre bec et ongles.

    Malheureusement, en tant que simples citoyens, nous n'avons que des armes émoussées. Je fais partie de ceux qui tentent d'agir au long cours par l'écrit, mais je me sens trop souvent comme la vox clamantis in deserto...

    Reste l'arme absolue, celle du bulletin de vote. Mais elle est si souvent mal utilisée par ce peuple souverain si mal conseillé par ceux qui ont un intérêt majeur à le faire pencher du côté qui leur sied le plus à eux-mêmes...

    J'attache aux sondages une importance toute relative, l'expérience ayant prouvé qu'ils se sont toujours trompés par le passé. Mais la publicité qui leur est faite dans la presse ne rend pas enclin à l'optimisme...

    Haut les cœurs cependant ! Ce n'est certes pas le moment de baisser les bras et de désespérer. Le pire n'est jamais sûr...

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